Bien s’hydrater.

Chaque semaine, plusieurs fois par semaine… j’aborde le sujet de l’hydratation avec mes clients. Pourquoi ? Simplement car il semblerait que tout le monde connaisse les bonnes consignes pour être bien hydraté, mais que finalement la vie que nous menons nous empêche de les respecter.

Notre corps a besoin d’eau, on est tous d’accord avec ce concept, après, faut-il boire 1,5 l ou 2l par jour ? Que doit-on comptabiliser pour calculer ce chiffre ? Parle-t-on juste de l’eau claire ? Le café rentre-t-il dans le total ? J’ai mangé 500 gr de pastèque, ce n’est que de l’eau ? Toutes ces petites questions rendent le sujet plus compliqué qu’il ne semblait au départ…

La seule constatation que chacun d’entre nous a remarqué, c’est que plus on boit, plus on a envie d’aller aux toilettes !!! Voilà la réflexion que j’ai entendue environ 3 millions de fois, et c’est une très bonne réflexion, puisqu’elle est juste. Le problème, le très gros problème provient de ce constat évident.

Résultat, que se passe-t-il ? La plupart des personnes ne boivent pas assez, pour ne pas avoir besoin d’aller aux toilettes…effarant non ? Je crois qu’au début ce comportement est conscient puis rapidement devient inconscient, automatique, évident…en résumé, « je bois mon bol de café ou de thé le matin, un ou deux verres à midi, puis j’attends le soir pour reboire de nouveau ».

Pour être même plus précis, dans le pire des cas, je me souviens d’une lycéenne, fille de cliente, qui pouvait aller au pipiroom à la maison avant de partir au lycée le matin et qui n’y retournait pour la 2e fois qu’en fin d’après-midi après sa journée au lycée,une fois revenue à la maison. Dans ce cas, il existe bien sûr d’autres raisons liées à l’adolescence, à la scolarité… mais il représente bien une certaine norme où une personne boit si peu qu’elle peut aller seulement 2, 3, 4 fois aux WC. Je n’ose comptabiliser combien de fois je suis obligé d’y aller, on penserait que j’ai des problèmes urinaires.

Quoiqu’il en soit, pour simplifier au maximum, tous les médecins disent qu’il faut boire de l’eau, et ce tout au long de la journée, pour une quantité se situant entre 1l et 2l, et pour l’instant je ne parle que des personnes qui mènent une vie professionnelle normale, où l’activité physique est faible, je ne parle pas de métiers manuels, ou de sportifs…

Si une personne respecte ces quantités, effectivement, c’est obligatoire elle ira plus souvent aux toilettes, et en tous cas, si j’étais un grand patron, je préférerais que mes employés fassent de nombreuses pauses pipis, que de nombreuses pauses cigarettes.

Maintenant pour conclure, et être encore plus précis, et c’est ce que j’explique régulièrement, il n’y a qu’une seule façon de savoir si on est bien hydraté, ce n’est pas le fait d’avoir bu 1l ou 3l dans sa journée, ni d’être allé 10 fois aux WC, excusez svp mes propos… des fois que le sujet vous dérange, mais la seule manière de le savoir est de regarder ses urines, elles doivent être foncées le matin, puis s’éclaircir au fil de la journée, si vous ne faitent que 3-4 pipis par jour et qu’ils sont tous de la même couleur, il va être grand temps de penser à boire un peu plus d’eau.

J’espère que mon approche très concrète ne choque personne, mais elle a le mérite d’être claire…pour ceux qui suivent comme…

 

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Nouvelle rubrique « CONSEILS ».

Toutes ces années de pratiques sportives et de coaching sportif  m’ont permis d’accumuler certaines expériences, certains apprentissages, aujourd’hui je vais essayer de noter par écrit tous les petits conseils que j’ai eu l’habitude de partager avec mes clients, j’ai ainsi choisi de développer trois catégories, une liée au domaine de l’alimentation, une en rapport à tous les matériels utilisés en sport, une dernière tout simplement baptisée trucs, astuces, idées reçues.

Cette rubrique s’enrichira de nouveaux articles petit à petit au fil des semaines…

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Après le trail du Ventoux…direction Lyon le 14 avril.

Je viens juste de m’inscrire pour le Lyon Urban Trail, une course totalement atypique car c’est un trail 100 % urbain, assez paradoxal comme concept, mais ceci explique le grand succès de cette épreuve , les organisateurs ont ainsi créé un parcours étonnant avec un dénivelé positif de 1600m minimum,  des ascensions plus ou moins longues sur tout type de terrain : bitume, sentiers (terre ou herbe), gore, escaliers, pavés…

J’ai choisi les épreuves du Ventoux et de Lyon car elles font partie du « National Trail Running Cup Salomon Endurance Mag 2013 », si possible j’essaierai de m’inscrire pour le Grand Raid des Pyrénées se déroulant au mois d’aout. Avec trois épreuves, si je suis finisher à chaque fois, j’aurais au moins le plaisir d’apparaitre dans le classement de cette grande organisation, sans aucune prétention, juste pour pouvoir se situer au milieu de ces milliers de trailers…

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Nouvel objectif, le 8 décembre.

Comme je l’avais laissé entendre, je me suis inscrit pour une course au mois de décembre, ce sera le trail de l’Origole, au Perray en Yvelines.

Une épreuve en grande partie en nocturne, puisque le départ est donné à 23h, sur une distance de 75 km, avec environ 2000m de dénivelé.

J’ai été attiré par ce trail pour deux raisons, le fait qu’il se déroule la nuit pour se terminer, je l’espère au petit matin…et pour cette période plutôt hivernale, le but étant de continuer mon apprentissage, dans l’espoir de se préparer l’année prochaine à des courses plus montagnardes…et ou plus longues, à suivre…

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Les 10 km de Joinville le Pont.

Quelques semaines avant de m’inscrire au trail des Vosges, je m’étais engagé sur un 10 km, juste à côté de la maison, à Joinville le Pont. Toute la semaine je me suis demandé s’il était sage de courir cette course, finalement samedi après midi je suis allé chercher mon dossard, en me disant simplement qu’il « ne fallait rien casser » et boucler cette course histoire d’avoir bonne conscience.

Les 5 premiers km ont été rapides (c’est évidemment une notion très personnelle…), et assez faciles, mais ensuite la fatigue s’est bien fait ressentir, j’ai alors compris que je n’avais pas totalement digéré mon trail de dimanche dernier. J’ai du gérer, en essayant de ne pas trop lever le pied, et retrouver un peu de jus dans le 8e km, pour même accélérer un peu sur le 9e.

Résultat:   Place au général : 88 / 457      Temps : 0:42:01       Moyenne (km/h) : 14.280

Le temps réel est inférieur de 5s……..mais on ne va pas chipoter, de toute manière ce chrono est moins bien qu’à Vincennes, mais je m’en contente…

Maintenant, l’heure du repos est arrivée…rdv en mars pour le Trail du Ventoux dans le Vaucluse. Mais…………il est possible qu’en décembre je fasse une petite expérience hivernale…à suivre.

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L’INFERNAL 72 des Vosges 2012.

Dimanche 9 septembre, à 3H du matin nous étions environ 240 à nous élancer pour ce trail de 72 km dans la forêt vosgienne, une superbe ambiance, avec grosse sono, feux d’artifices, et beaucoup de supporters. Quelques minutes plus tard nous étions déjà en pleine forêt dans l’obscurité totale…génial !!

Ensuite ce furent d’innombrables montées autant de descentes, en clair très peu de passages plats…le jour s’est levé vers 6h30, moment de retirer la frontale, de changer de tenue pour un tee-shirt plus léger car la journée était annoncée très chaude, finalement je n’ai pas souffert de la chaleur, car nous étions quasiment tout au long du parcours à l’abri du soleil en pleine forêt, vraiment un superbe itinéraire.

Les heures ont défilé tranquillement pour arriver à 5H de course, où je me suis alors rappelé du trail en Bretagne, et à ma grande surprise, je me sentais bien en forme, sans douleurs particulières, pas de crampes à l’horizon… j’ai estimé alors que le travail effectué dans le Vaucluse avait porté ses fruits et qu’il me fallait continuer à gérer mon effort, car c’est avant tout à ce niveau que le trail est complexe. Pour être plus précis, j’ai de mieux en mieux compris gràce à la lecture de différents articles sur le trail, et à la mise en pratique sur le terrain, quelles étaient les meilleures attitudes à avoir face au dénivelé. A savoir, vaut-il mieux courir ou marcher, et dans les deux cas, à quelle vitesse…

J’ai ainsi par exemple à plusieurs reprises , dans une partie montante, réussi à doubler un concurrent qui s’efforçait à courir alors que j’étais plus rapide en marchant vite.

Mais, d’une façon plus générale, il faut sans cesse être à l’écoute de toutes ses sensations afin de savoir prendre la bonne décision, ralentir, accélérer, boire , manger, pour ne jamais passer dans le rouge.

J’ai essayé de mettre tout celà en pratique, résultat, je n’ai pas eu de gros problèmes à gérer, juste une bonne grosse fatigue, ce qui m’a fait franchir la ligne d’arrivée au bout de 9h52mn, et à mon grand contentement me classer 36e sur 157 finishers.

J’ai souffert énormément pour mes 3 marathons, mais là, en version trail, c’est le bonheur !! c’est un autre sport…que je vous conseille !!!

Maintenant, le prochain objectif est celui du Trail du Ventoux en mars prochain.

 

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Vaucluse…Trail du Ventoux 2013.

Mon dernier séjour dans le Vaucluse m’a tellement séduit que je n’ai pas pu attendre longtemps avant de m’inscrire pour la course mythique de ce département, à savoir le « Trail du Ventoux », 46 km, 2850 D+. Ce sera le 24 mars prochain.

Auparavant, n’oublions pas les Vosges, dimanche prochain…à l’heure où j’écris, dans une semaine, je serai à ma 10e heure de course… peut-être proche de l’arrivée… on verra bien, j’espère juste aller au bout…ce sera déjà un grand bonheur.

 

 

 

 

 

 

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Vacances dans le Vaucluse.

Les congés sont déjà terminés, mais je suis très satisfait de ces 15 jours qui m’ont permis de bien m’entrainer. La région de Vaison-la-Romaine peut vraiment être un paradis pour la course à pied, paysage magnifique, avec des petits sommets accessibles que l’on a toujours envie d’atteindre pour découvrir le panorama.

J’ai avant tout fait de la rando-course, avec très souvent une majorité de randonnée, car je me suis souvent « perdu » et ai donc du ouvrir de nouvelles voies, très lentes car en pleine végétation et sur des terrains très pentus. Résultat, 3 sorties, pour un total de 82 km, en 13h 43mn, avec 3678 m de dénivelé, soit une vitesse moyenne générale de 6,0 km/h.

Pour ma première et troisième sortie, je suis directement parti de la ville, et me suis dirigé vers les « Hauts de Vaison », le paradis du trailer qui commence juste 10 mn…après le pont.

Pour ma deuxième promenade, je suis allé à Malaucène, direction le sommet du Ventoux, puis retour au point de départ…39km avec la satisfaction d’être grimpé à 1912m…une bonne journée, qui m’a beaucoup appris… d’ailleurs il est fort probable qu’en mars prochain j’aille essayer le Trail du Ventoux.

Maintenant, plus que quelques jours et direction les Vosges.

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Nouvel objectif, direction…les Vosges.

Je n’ai pas attendu beaucoup de jours après être rentré de Bretagne avant de choisir un nouveau trail. C’est décidé, je suis inscrit, ce sera l’Infernal Trail des Vosges, version 72 km, 3000m de dénivelé positif. J’espère ne pas avoir vu trop grand…on verra bien…le but reste le même, à savoir terminer la course, et si je n’y arrive pas, rien de grave, l’abandon fait partie du jeu, une bonne manière de recadrer son ego.

Je vais tout de même essayer de mettre toutes les chances de mon côté, en continuant mon entrainement dans le Bois de Vincennes, dans le Parc de Saint-Cloud, voire la Forêt de Meudon. Et au mois d’aout je devrais pouvoir courir un peu dans le Vaucluse, notamment au niveau des Dentelles de Montmirail et si possible, essayer une petite séance sur le Ventoux.

A suivre…

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Trail du bout du Monde – 6h 38mn 54s.

Mon petit week-end en Bretagne est à peine terminé que je suis déjà pressé de retenter une telle expérience…

Samedi, 7h de moto sous une pluie quasi constante et dimanche matin, incroyable, un superbe temps, ensoleillé, presque trop chaud pour ce qui nous attendait. Au départ à 8h30, j’étais assez serein, en me disant qu’il n’y avait aucune raison pour que je n’arrive pas au 35e km avant la barrière horaire fixée à 13h00…et que si j’arrivais jusque là, les 20 derniers km seraient une autre épreuve à part entière…

Je n’ai pas été déçu, tout c’est passé comme prévu, c’est à dire qu’au début nous avons couru une dizaine de km en sous bois dans la boue, je me croyais dans le bois de Vincennes, avec plus de dénivélé, donc asssez facile, j’aurais même été tenté d’aller plus vite si les chemins avaient été moins étroits, puis nous sommes arrivés en plein soleil sur le chemin côtier, le GR 34, paysage magnifique, mais fallait tout de même faire attention, la chute aurait pu être dangereuse. Là bien sûr le peloton s’était effilé, et nous étions par petits groupes, parfois j’étais seul, tranquille…avec des cuisses qui commençaient à comprendre la difficulté du kilométrage mais aussi des constantes montées et descentes. Résultat vers le 30e j’ai su que je n’avais pas de souci à me faire quant à la barrière horaire, j’ai donc géré au mieux les 5 km suivants, en sachant que le plus dur restait à faire,d’ailleurs, deux courses se couraient en même temps, le 35 et le 55, et plusieurs coureurs inscrits sur le 55 ont du s’arrêter en voyant la ligne d’arrivée du 35, l’année dernière ce fut le cas pour 19% des inscrits, je ne sais pas à l’instant le pourcentage 2012.

Il est vrai qu’après ce ravitaillement, alors que le public acclamait les arrivants du 35, il n’a pas été facile de se motiver pour la dernière boucle, à partir de ce moment là, l’alternance course lente et marche à pied est devenue obligatoire, car les cuisses, précisément les vastes internes des quadriceps se faisaient franchement ressentir. Naturellement dans ces conditions ont retrouvent beaucoup de coureurs dans le même état, d’où une ambiance vraiment sympa, où chacun à besoin de discuter un peu avant de se relancer dès que possible, merci d’ailleurs à ce coureur lorrain, marié à une bretonne, avec qui j’ai progressé sur plusieurs km. Puis vers le 40e, on a eu le plaisir de traverser un petit bras de mer d’une dizaine de mètres, surement pour nettoyer les chaussures, ensuite du sable sec sous les sapins, de nouveau du chemin côtier, de la plage, des rochers couverts d’algues…puis de nouveau le GR 34, qui nous amenait vers la Pointe Saint Mathieu. Les derniers km ont été avant tout parcourus en marchant avec quelques petites phases en course, pour faire illusion, notamment pour franchir la ligne d’arrivée.

Résultat 6h 38mn 54s. Si je devais tirer un rapide bilan de ma journée, je dirais que je suis vraiment heureux de cette course car le parcours était magnifique sous une météo idéale,  physiquement je suis très satisfait car j’ai réussi à finir, et sincèrement c’était mon premier objectif, mais il aura fallu gérer de bonnes douleurs, de nombreux débuts de crampes, très ciblées sur les quadriceps, ce qui montre bien qu’il va falloir travailler les descentes, il me reste donc beaucoup de travail si je veux me fixer un autre objectif, un peu plus difficile , mais finalement, bonne surprise en voyant les résultats, je me place 173e sur 292 arrivants…sans oublier les abandons…ce qui aide beaucoup pour la récupération !!!

Sept heures de moto le lundi et c’est reparti !!! Soyons honnêtes, je suis bien heureux que ma cliente de ce mardi matin n’avait pas envie de courir, la séance chez elle fut ainsi plus facile, sachant qu’elle rentrait d’une semaine au Maroc, où elle venait de faire un trekking dans l’Atlas pour gravir un 4000m…

photo prise au 50e km…

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