Trail de l’Origole et son impact sur mon poids durant 11 jours…

Je me suis souvent demandé de quelle manière évolue mon poids lorsque je me prépare à courir une course style marathon ou trail. J’ai ainsi décidé avant le Trail de L’Origole de me peser  le matin à jeun puis une deuxième fois l’après-midi . Le 2e chiffre dans chaque case correspond au pourcentage de graisse, obtenu avec une balance à impédancemétrie, celui ci est toujours supérieur le matin que le soir.

Pour être précis, j’ajoute que j’ai couru une dizaine de km le lundi 3 décembre ainsi que le mercredi 5. En ce qui concerne véritablement le samedi de la course, ma pesée de l’après-midi correspond à mon poids juste après le diner, donc les réserves remplies au maximum, et que la pesée du dimanche matin est celle faite de retour à la maison environ 3h après avoir fini mon trail.

 

Dates

03/12/12

04/12/12

05/12/12

06/12/12

07/12/12

08/12/12

09/12/12

10/12/12

11/12/12

12/12/12

13/12/12

Pesées

matin

72,8

14%

72,0

14%

72,6

14%

71,2

13%

72,8

14%

73,0

14%

71,2

12%

72,6

13%

74,2

13%

74,0

14%

73,6

14%

Pesées

après-midi

72,6

13%

72,6

13%

71,2

13%

73,4

13%

73,4

12%

75,0

14%

73,4

12%

 

On devine plusieurs périodes dans ce tableau:

-la première est celle du lundi matin au jeudi matin, durant laquelle j’ai suivi une alimentation hypoglucidique, c’est à dire que le matin mon petit-déjeuner restait le même, avec notamment du pain, sous différentes formes, de la confiture… mais ensuite le reste de la journée je n’ingérais plus un gramme de glucide, plus de pain, de pâtes ni de riz… Le but étant d’épuiser au maximum mes réserves en glycogène, ceci accéléré par mes deux sorties de running. Un autre impact est automatiquement celui d’avoir perdu 1,6 kg.

-la deuxième débute le jeudi matin, jour de mon poids le plus bas, à partir de ce moment je suis entré dans un process de surcompensassion, donc bien manger de tout, mais entre autre des glucides afin de remplir au mieux mes stocks de glycogène. Ces quelques jours sont très agréables. Ce qui m’a amené à 75 kg samedi soir, poids que je faisais en franchissant la ligne de départ.

-la troisième est celle de la course, pendant laquelle j’ai bu plus de trois litres et ai avalé entre 300 et 400 grammes de barres et gels énergétiques, gâteaux au ravitaillement… De retour à la maison j’avais tout simplement perdu 3,8 kg !!!

-la quatrième est celle du repos, de la restauration des stocks, d’où une reprise de poids progressive, pour retrouver l’équilibre à partir du jeudi suivant la course.

J’ai enfin pu chiffré toutes ces variations de poids, elles montrent bien que cette discipline nécessite une hygiène alimentaire assez parfaite pour pouvoir aller au bout d’un trail comme celui de L’Origole, ce qui explique peut être les 157 finishers par rapport aux 346 qui ont terminé la première boucle de 30 km…

 

 

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Origole 2012 en 10H45 mn.

Samedi 8 décembre,  j’étais au Perray en Yvelines pour courir le trail de l’Origole, un parcours composé de trois boucles différentes se finissant toujours au même point d’arrivée, concept intéressant notamment pour une course de nuit. Au briefing le directeur nous a annoncé que dû à un petit changement la distance passait de 75 à quasi 80 km… et de plus que le terrain allait être très humide, voire très gras, il n’a pas menti. Le départ a été donné à 23h, par une température de 0 degré. On est rapidement entré dans la forêt de Rambouillet où cette première boucle de 30 km nous a permis essentiellement de courir dans « la gadoue », même les passages pentus étaient ruisselants, extrêmement gras et glissants. Je ne sais pas combien de fois je suis tombé. Finalement ces 30 premiers km ont été bien usants, mais arrivé au ravito, deux verres de sodas et je suis reparti plutôt en forme pour une deuxième boucle de 24 km, mon but était alors de gérer au mieux afin de pouvoir finir ce passage tout en ayant la force et l’envie de bien repartir pour la troisième boucle, qui était annoncée comme étant la plus difficile. Ainsi fut fait… une fois revenu au 2e ravito je me sentais d’attaque, j’ai refais le plein de ma réserve d’eau en sachant bien que malgré la température je devais beaucoup boire, et surtout, j’ai fait la désagréable découverte que par ces températures, certaines barres énergétiques deviennent dures comme du bois et donc immangeables, heureusement j’avais assez de gels énergétiques.

Je suis donc reparti assez confiant, alors  que pour beaucoup de trailers l’aventure s’est arrêtée là… Cette troisième boucle était réellement plus dure, avec environ 900m de dénivelé, mais fort heureusement avec un sol beaucoup moins gras. Le bonheur a été d’être seul presque sur toute la boucle, en pleine nuit avec les balises qui apparaissaient les unes après  les autres pour m’indiquer le chemin, génial.

J’ai ainsi constamment conservé mon petit rythme, sans jamais me mettre dans le rouge pour arriver au terme de ce trail au bout de 10h45mn. Heureux, les jambes bien lourdes, et extrêment satisfait de terminer 25e, sur 157 finishers… sans compter le nombre d’abandons qui historiquement sur cette course est assez impressionnant.

Maintenant repos, repos, car aujourd’hui lundi autant avouer que mes quadriceps piquent un peu…

L’hiver approche, période qui sera plus reposante pour les jambes, avant de se repréparer pour la saison 2013,  débutant le 24 mars au Trail du Ventoux !!!

 

Petit ajout, le 11/12/12

346 ont fini la première boucle
242 ont fini les deux premières boucles
157 ont fini le trail complètement

 

 

 

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Emmener son coussin en voyage…

Parmi les sujets récurrents, je suis souvent confronté à celui des personnes qui ont des petits problèmes, des fragilités au niveau des cervicales. Elles n’en souffrent pas chaque jour, mais il suffit d’un week end à l’hotel ou chez des amis pour revenir chez soi avec des douleurs dans le cou, qui parfois peuvent durer quelques jours. La raison est simple, un changement de literie, plus dure, plus molle, mais aussi de coussin, plus gros, plus plat… Pour le matelas, on ne peut pas faire grand chose évidemment. Par contre, si vous pouviez emmener avec vous votre coussin, celui sur lequel vous dormez tous les jours, je pense que vous passeriez un meilleur week end. Ce petit truc a été validé et régulièrement utilisé par beaucoup de clients voyageurs…à essayer…

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Carpentras, la Ronde du Berlingot.

En recherchant les différentes courses ayant lieu dans le Vaucluse, je découvre qu’en octobre l’OMS Carpentras organise une journée sportive avec un 10 km, un 16,50 km, ainsi que deux courses enfants, cet évènement porte le magnifique nom de la Ronde du Berlingot. Dès que je serai coach sportif à Carpentras, si je le peux,  il est certain que je participerai à cette course, avec peut-être un client qui pourrait à cette occasion réaliser son premier challenge, avec un dossard sur la poitrine…

 

 

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MIZUNO WAVE HARRIER 3

Voilà mes petites chaussures qui, pour l’instant correspondent au mieux à mes besoins… Actuellement j’use ma deuxième paire, et je vais bientôt en commander une troisième. Pourquoi ? Simplement parce que ce sont de vrais chaussons, légers, avec de gros crampons qui accrochent bien sur des terrains gras, et surtout elles m’ont accompagné 72 bornes sur le trail de l’Infernal dans les Vosges, sans aucun souci. Je les conseille vraiment sur des courses où le sol est constitué de terre, dure ou molle, sêche ou humide… pas de problème non plus en côte ou en descente, on se sent vraiment à l’aise dans ces chaussures, même l’amorti est très respectable.

Par contre, je les ai testées sur le Mont Ventoux, aussi entre Vaison la Romaine et le Crestet, et là, sur de la rocaille, des pierriers, elles restent toujours au top, mais leurs semelles sont en gomme très tendre, résultat, j’ai bien usé, limé, quelques crampons, surtout en surfant sur un éboulis… c’était très sympa, mais arrivé en bas j’avais perdu quelques mm de pneumatiques.

Utilisées sur les bons parcours elles sauront toujours vous satisfaire.

 

-Petit ajout le 15/12/12: j’ai bien sûr utilisé ces chaussures durant le Trail de L’Origole, bouclé en 10h45mn, et je reste persuadé d’avoir fait le bon choix car la qualité et la grosseur des crampons m’ont permis de rester « debout dans la boue » !!! et d’accrocher une 25e place.

Nouvel ajout le 07/01/13: Comme prévu… et pour montrer que je ne suis pas un menteur… j’ai bien commandé et reçu ma nouvelle paire, elle va attendre encore un peu sa première sortie histoire d’user encore les deux autres, bien que la bleue ait les crampons en fin de vie.

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Camembert vs Emmental.

Juste un petit mot à propos d’une idée reçue assez commune qui m’a value beaucoup de surprises…

Entre 100 gr de camembert et 100 gr d’emmental, quelle est la portion la plus calorique ? Bien sûr, si on vous pose la question, en réfléchissant vous allez penser qu’il y a un piège et finalement bien répondre. Mais si cette question n’est pas posée, comme beaucoup vous allez continuer à penser que le camembert a un aspect très gras donc est très calorique et choisir l’emmental. Pour être précis, chez une marque très connue, 100 gr de camembert font 268 calories, et 100 gr d’emmental 364 calories. Pensez-y.

Je vous laisse chercher ce qui explique cette différence…

En ce qui me concerne, j’adore les deux, mais c’était juste pour clarifier le sujet.

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Dernière ligne droite avant le trail de l’Origole

Dans deux semaines rdv dans les Yvelines, pour le trail de l’Origole , 75 km avec un départ à 23 h le samedi soir.

Pour cette course j’ai essayé de mettre en place un entrainement varié correspondant au style de parcours que je vais rencontrer mais surtout en essayant d’emmagasiner les km. J’ai réalisé 4 semaines consécutives à 60 km puis ma dernière à 80. Maintenant j’ai prévu de lever le pied, en effectuant une quarantaine de bornes la semaine prochaine puis une trentaine la dernière semaine afin d’être je l’espère au top pour la nuit du 8 au 9 décembre. Je teste différentes approches de l’entrainement, on verra bien les résultats dans 15 jours…

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Salomon XA Pro 3D ULTRA

 Je viens d’acquérir cette semaine ma première paire de chaussures Salomon, hé oui…certains font de la résistance.

En vérité j’ai craqué suite à une super promo sur le net,  81 euros, frais de port compris.

Première constatation, lorsqu’on sort ces chaussures de la boite, on a l’impression de trouver deux sabots, en forçant un peu avec les mains on se rend compte tout de même que la chaussure n’est pas entièrement rigide et que la semelle peut se courber, ouf…

Les chaussures s’enfilent très facilement, il faut ensuite utiliser ce système de serrage rapide qui à première vue ne me semble pas sécurisant, j’ai peur que le petit cable s’effiloche et se rompt à l’usage, l’avenir nous le dira, j’espère me tromper. Par contre, j’ai pour habitude de peu serrer mes chaussures sur la partie basse, et de plus les serrer sur la partie haute, là, c’est impossible, le cable est fin, il coulisse bien dans les oeillets donc impossible d’avoir une tension différente entre la partie haute et la partie basse…

J’ai ensuite testé la paire sur un parcours plutôt plat, juste quelques courtes montées, l’ensemble sous la pluie, donc avec des sentiers très boueux, je suis parti sans but précis, et ai finalement couru 13 km. Au début, c’est clair, j’ai retrouvé la sensation de sabots…mais ceci s’est atténué après 2-3 bornes, d’ailleurs pour une première sortie, j’ai rapidement oublié mes nouvelles chaussures. Jusqu’à ce que j’arrive sur un petit coteau près de l’hippodrome de Vincennes, je me suis engagé sur un sentier bien pentu, bien boueux, résultat une dizaine de pas, et je me suis retrouvé sur le c–, une vraie bonne glissade…, peut être qu’avec n’importe qu’elle autre chaussures je serais aussi bien tombé, enfin, ça calme…J’ai ensuite fait plus attention, et le reste du parcours s’est déroulé sans problème, je me sentais même plutôt bien dans ces shoes. J’ai ressenti largement assez d’amorti, je les ai trouvées plutôt dynamiques lorsque le parcours était plat et un peu moins gadouilleux… De retour à la maison, j’ai aussi été très content de la protection du gore-tex, ayant couru sous la pluie, sur des sols très humides, je suis rentré les pieds au sec, et aussi sans ampoules ou blessures, je précise que j’avais pris la précaution de bien me pommader les pieds au départ avec de la crême anti-frottements. Je suis juste un peu déçu quant aux parties pentues et grasses où là, les chaussures fixent la boue et deviennent incontrolables… mais c’est un gros problème pour beaucoup de modèles.

Ayant encore quelques km à courir pour cette semaine, je suis reparti dès le lendemain pour refaire, par hasard, de nouveau 13 km, le terrain était encore un peu humide, mais il ne pleuvait pas, du coup, les chaussures ont eu un meilleur comportement, et je les ai encore plus rapidement oubliées, pas de grosses critiques à faire lors de cette deuxième sortie, plutôt même un bon sentiment, après, je ne peux pas savoir comment ces chaussures se comporteront sur une distance plus longue, mais je pense que sur des chemins plutôt secs à légèrement humides, se sont de bonnes chaussures. Il me restera à les tester sur des zones comme le Mont Ventoux où le sol peut être très sec avec beaucoup de pierriers… ce sera dans quelques mois, lorsque je serai installé dans le Vaucluse.

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Bien s’hydrater.

Chaque semaine, plusieurs fois par semaine… j’aborde le sujet de l’hydratation avec mes clients. Pourquoi ? Simplement car il semblerait que tout le monde connaisse les bonnes consignes pour être bien hydraté, mais que finalement la vie que nous menons nous empêche de les respecter.

Notre corps a besoin d’eau, on est tous d’accord avec ce concept, après, faut-il boire 1,5 l ou 2l par jour ? Que doit-on comptabiliser pour calculer ce chiffre ? Parle-t-on juste de l’eau claire ? Le café rentre-t-il dans le total ? J’ai mangé 500 gr de pastèque, ce n’est que de l’eau ? Toutes ces petites questions rendent le sujet plus compliqué qu’il ne semblait au départ…

La seule constatation que chacun d’entre nous a remarqué, c’est que plus on boit, plus on a envie d’aller aux toilettes !!! Voilà la réflexion que j’ai entendue environ 3 millions de fois, et c’est une très bonne réflexion, puisqu’elle est juste. Le problème, le très gros problème provient de ce constat évident.

Résultat, que se passe-t-il ? La plupart des personnes ne boivent pas assez, pour ne pas avoir besoin d’aller aux toilettes…effarant non ? Je crois qu’au début ce comportement est conscient puis rapidement devient inconscient, automatique, évident…en résumé, « je bois mon bol de café ou de thé le matin, un ou deux verres à midi, puis j’attends le soir pour reboire de nouveau ».

Pour être même plus précis, dans le pire des cas, je me souviens d’une lycéenne, fille de cliente, qui pouvait aller au pipiroom à la maison avant de partir au lycée le matin et qui n’y retournait pour la 2e fois qu’en fin d’après-midi après sa journée au lycée,une fois revenue à la maison. Dans ce cas, il existe bien sûr d’autres raisons liées à l’adolescence, à la scolarité… mais il représente bien une certaine norme où une personne boit si peu qu’elle peut aller seulement 2, 3, 4 fois aux WC. Je n’ose comptabiliser combien de fois je suis obligé d’y aller, on penserait que j’ai des problèmes urinaires.

Quoiqu’il en soit, pour simplifier au maximum, tous les médecins disent qu’il faut boire de l’eau, et ce tout au long de la journée, pour une quantité se situant entre 1l et 2l, et pour l’instant je ne parle que des personnes qui mènent une vie professionnelle normale, où l’activité physique est faible, je ne parle pas de métiers manuels, ou de sportifs…

Si une personne respecte ces quantités, effectivement, c’est obligatoire elle ira plus souvent aux toilettes, et en tous cas, si j’étais un grand patron, je préférerais que mes employés fassent de nombreuses pauses pipis, que de nombreuses pauses cigarettes.

Maintenant pour conclure, et être encore plus précis, et c’est ce que j’explique régulièrement, il n’y a qu’une seule façon de savoir si on est bien hydraté, ce n’est pas le fait d’avoir bu 1l ou 3l dans sa journée, ni d’être allé 10 fois aux WC, excusez svp mes propos… des fois que le sujet vous dérange, mais la seule manière de le savoir est de regarder ses urines, elles doivent être foncées le matin, puis s’éclaircir au fil de la journée, si vous ne faitent que 3-4 pipis par jour et qu’ils sont tous de la même couleur, il va être grand temps de penser à boire un peu plus d’eau.

J’espère que mon approche très concrète ne choque personne, mais elle a le mérite d’être claire…pour ceux qui suivent comme…

 

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Nouvelle rubrique « CONSEILS ».

Toutes ces années de pratiques sportives et de coaching sportif  m’ont permis d’accumuler certaines expériences, certains apprentissages, aujourd’hui je vais essayer de noter par écrit tous les petits conseils que j’ai eu l’habitude de partager avec mes clients, j’ai ainsi choisi de développer trois catégories, une liée au domaine de l’alimentation, une en rapport à tous les matériels utilisés en sport, une dernière tout simplement baptisée trucs, astuces, idées reçues.

Cette rubrique s’enrichira de nouveaux articles petit à petit au fil des semaines…

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