Garmin 310 XT, ultime hommage !

En ce mois de décembre 2015, je tenais absolument a écrire un petit texte au sujet de mon Gps Garmin 310 XT. J’imagine que vous ne devez pas comprendre ce désir, à un moment où Garmin a déjà sorti bon nombre de successeurs à ma montre, dont entre autres les Fénix qui en sont à leur 3e version.

La réponse est simple, depuis quelques semaines, ma 310 se meurt, semaine après semaine elle tient de moins en moins la charge, je dois absolument la brancher avant chaque sortie… Ce constat est bien triste mais en vérité il me rend très heureux, et très fier d’avoir acheté ce produit high-tech, car à une époque où on parle beaucoup d’obsolescence programmée, ce qui nous entraîne sans arrêt à râler, à critiquer, je me suis senti obligé de dire haut et fort que cette 310 XT est un superbe produit, c’est rarissime aujourd’hui voilà pourquoi il faut en parler !

Je me permets de montrer ce petit tableau pour justifier mon discours :

Garmin 310XT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme vous pouvez le voir, ma 310 m’accompagne depuis le 25/01/2010 et a fonctionné 1311 heures, dans des conditions régulièrement difficiles, en été comme en hiver !!! Et sa vie n’est pas encore terminée, son coeur peut encore battre … quelques semaines, peut-être même quelques mois …

Je tenais donc sincèrement a remercié la Société Garmin pour la qualité de cette 310 XT ! J’en ai fait bon usage, et elle va vraiment me faire défaut…

Je suis honnête, j’aimerais beaucoup que Mr Garmin lise mon article !!! Je crois encore au Père Noel…

 

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L’Échappée Belle 2015 – 144 km – 10900 de D+.

Quatre cents dix huit… voilà exactement le nombre de coureurs qui se sont élancés ce vendredi 28 août à 6h00 de la ligne de départ située à Vizille en Isère pour cette Échappée Belle 2015. A ce moment tous savent que ce sera difficile, certains pensent peut-être même déjà qu’ils n’iront pas au bout, mais en tous les cas, peu sont capables d’imaginer que plus de la moitié va abandonner …

Bienvenue sur cet ultratrail connu pour être plus difficile que l’UTMB voire même que le GRP 160…

Au moment du départ, on ne peut pas dire que c’était la grosse ambiance chez les coureurs, le speaker a bien essayé de nous faire crier, mais on sentait bien beaucoup de retenue, de tension, de concentration, voire de crainte ! Tout le monde devait être pressé de partir pour enfin en découdre avec ce parcours un peu hors normes, mais ça, on ne le sait pas au début. La première partie annoncée comme « facile » correspond juste à 16,5 km pour 1500m de D+… une sorte de « Montée du Ventoux » comme amuse-gueule. Evidemment cette portion va se faire lentement de nuit, mais assez facilement , histoire de faire la première transition, en retirant la frontale pour débuter la course de jour. A partir de ce moment le but à atteindre s’appelle « Croix de Belledonne », altitude 2926, soit 16 km à parcourir , avec 1700m de D+ cumulé … Je savais que c’était le gros morceau de la journée, je n’ai pas été déçu. En clair, ça monte fort, sur de la caillasse un peu technique, mais c’est jouable, seul bémol, il faisait très chaud avec un soleil de plomb ! Ajouté à cela , je pense que au-dessus de 2500 m il doit y avoir quelques petites différences au niveau oxygène, résultat, les derniers km ont été très difficiles, de légers vertiges, des petites sensations de nausées, mais rien de bien grave, une fois au sommet j’ai pu admirer le paysage, et il était sincèrement magnifique !!

Ensuite, dès que j’ai entamé la descente, tout est redevenu normal, de plus je savais que dans 3 km je trouverai le prochain ravito, où j’ai pu me gaver de fromage !! Et refaire les pleins…
A partir de ce moment, la principale difficulté est rapidement apparue au niveau du « revêtement », on avait l’impression qu’un petit malin avait disposé les fanions, les rubalises, à sa guise, en s’amusant à tracer des lignes les plus verticales possibles, là, où normalement on ne marche pas, c’est à dire sur les pierriers !! Soit des pierriers avec des rochers de 1 à 2 m de diamètres, soit avec des pierres de 30 à 50 cm, soit le mélange des deux… en clair, un jeu d’équilibre, très technique où la chute est interdite.

J’ai réussi à traverser tout cela sans encombre, sans me blesser, mais en étant bien fatigué par des efforts peu communs… il va falloir que je m’entraîne sur de tels parcours. Je fus donc très heureux d’arriver à la première base de vie, km 62, avant la nuit. A ce moment on était déjà à 5000 de D+… Bien sur, gros ravitaillement, les pleins en boisson, changement de chaussettes, de chaussures, crèmage des pieds.

Je me sens bien, prêt à affronter cette nuit, car j’ai découvert que j’aimais ça, en vérité j’aime même mieux être seul que en groupe, pour profiter pleinement de ces moments particuliers liés à l’obscurité, à la fatigue…

Sauf que je n’avais pas imaginé que la galère du jour allait continuer de nuit, avec la même technicité, donc les mêmes dangers, notamment sur les 25 km suivants. Tout d’abord un premier col qui va nous amener de 1500m à 1900m , quasi facile… par rapport à la suite… Car une fois en haut, il a fallu redescendre, toujours sur des chemins inexistants jusqu’à 1100m  d’altitude . Heureusement qu’on ne m’a pas annoncé qu’il fallait maintenant gravir 1300 m de D+ en seulement 6 km, pour atteindre le Col du Moretan, altitude 2487m. Pour être honnête, ce ne fut pas une balade joyeuse, mais 6 km où chaque pas était difficile, à cause de la raideur de la pente, plus bien sur le fait d’être quasiment à 100% sur un pierrier…

Quel soulagement d’arriver au sommet !! Quel bonheur de comprendre que la descente s’annonce aussi difficile, donc aussi lente !! Mais ça c’est le concept de base que j’ai compris au fil de la course : on ne va pas plus vite dans les descentes, à quelques rares exceptions lorsqu’on est plus en plaine.

Heureusement le jour se lève, et l’approche de la 2e base de vie redonne du baume au corps. Mais tous ces derniers km ont été particulièrement longs et pénibles.  Je fus donc bien content d’arrivé au 96 km. De nouveau, au petit soin pour mes pieds, et un temps d’arrêt assez court, car j’étais un peu gêné par l’ambiance générée par les coureurs du 47 km qui s’apprêtaient à partir à 10h. Je me suis donc enfui de cette foule, qui allait bientôt me rattraper . J’ai eu ainsi le plaisir de voir les premiers du 47 me doubler comme des sprinters , en pleine côte !! Puis ensuite ce fut moins sympa car je ne voulais pas ralentir les suivants, donc je devais faire l’effort de les laisser passer, puis petit à petit le flux s’est calmé, et j’ai compris qu’ils n’allaient pas tous me doubler… voire même que je pouvais en suivre certains ! Je me suis ainsi reboosté grâce à ces coureurs avec qui j’ai commencé à sympathiser au fil des km, j’ai ainsi été proche de deux groupes de gars qui faisaient la course en groupe, du fait de la différence de niveau entre eux, ils devaient souvent attendre le dernier de leur groupe, ce qui me permettait régulièrement de les doubler, puis de me faire doubler….génial !!

Cette journée du samedi a ainsi été beaucoup plus facile, entre autre car les portions étaient par fois un peu plus roulantes en descente. Ce qui ne nous a pas empêché de se refaire quelques passages à plus de 2000m. Je suis ainsi arrivé au dernier ravito, à 13 km de l’arrivée, à un moment où il faisait encore jour. On m’annonce 3h pour en finir…un peu dur à attendre mais tant pis il faut y aller.

Je m’élance motivé, pressé d’en finir. De suite une sorte de chemin vertical qui casse les jambes, je crois être monté pendant plus de 30mn à 1 km/h avant de m’arrêter pour souffler et sortir ma frontale. Je n’y crois pas, pendant que je cherche ma lampe, je vois passer un groupe de 3 coureurs du 144, puis un 4e… GRRR………

Je reprends ma marche , je cherche à relancer un peu et je réussi à tous les redoubler, je suis à ce moment super content, cuit mais content !! Je réussis à les semer, et je suis finalement rejoint par une coureuse du 47km que j’avais vu plusieurs fois dans la journée, je sens qu’elle a envie de m’aider, et on décide de faire route ensemble. Grace à elle je crois sincèrement avoir fait ma meilleure fin de course possible, du moins intelligente, j’aurais pu tirer un peu plus sur la machine, mais à quoi bon… car évidemment un des 4 a réussi à suivre des coureurs du 47 qui finissaient fort, et les 3 autres ont pu bien s’entendre dans la gestion de leurs efforts, et m’ont doublé à moins d’un km de l’arrivée. Rien de bien grave…

Je franchis la ligne d’arrivée au bout de 40h 20mn, je finis 53e sur 195 finishers ! Nous étions 418 au départ .

Je suis ravi d’avoir fini cet ultratrail peu commun, atypique, mais faisable, si on accepte de marcher sur le territoire des chamois, géré de mains de maîtres par les organisateurs, entourés par des centaines de bénévoles adorables ! Merci beaucoup à eux tous.

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Trail du Ventoux 2015.

ventoux...Ce dimanche 15 mars, nous étions plus de 1100 coureurs sur le Trail du Mont Ventoux , parcours de 26 ou de 40 km… Comme en 2013, suite aux conditions climatiques trop difficiles nous ne sommes pas passés au sommet, donc parcours de substitution. Finalement la météo n’a pas été si mauvaise, juste quelques gouttes de pluie, quelques flocons de neige… évidemment un peu de regret, mais l’organisation a parfaitement joué son rôle en prenant une sage décision.

Cette course, première de l’année en ce qui me concerne s’est plutôt bien déroulée, juste deux crampes sont venues me gâcher un peu le plaisir, mais rien de bien grave.

Je finis en 5h24 à la 254e place sur 599 finishers, juste 3 abandons !

Le constat est clair, le Trail du Ventoux est devenu une course de très haut niveau !! Tous les meilleurs nationaux hommes et femmes étaient présents, j’avais l’impression d’être dans un magasine de trail avec toutes les stars de la discipline, et ça c’est quand même vraiment sympa… surtout qu’en trail les champions restent accessibles, ce qui n’est pas le cas dans bien d’autres sports.

Maintenant, suite de la préparation, et rdv début mai à Crest dans la Drome pour tenter le Challenge, 110 km, 7150 m de D+ le samedi, puis 43 km, 1350 m de D+ le dimanche.

merci à Agnès Bonet Marco pour les photos !!

Ventouxarr

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Les Dentelles sous la neige.

Suite à de belles chutes de neige dans la nuit du 3 au 4 février, impossible de résister à la tentation…une petite sortie était nécessaire pour profiter de ce nouvel élément !!

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Programme trails 2015.

Ce mercredi 14 janvier j’ai reçu comme beaucoup d’autres un message des organisateurs de l’UTMB:

Vous êtes pré-inscrit pour la course UTMB.
Compte tenu du nombre trop élevé de demandes d’inscription, nous avons dû faire un tirage au sort et nous sommes au regret de vous annoncer que votre inscription n’a pas été retenue.
Nous en sommes sincèrement désolés.

Ce n’est pas grave, on essayera de nouveau l’année prochaine.

Donc, cette année 3 dates sont validées.

-15 mars: Trail du Ventoux: 46 km et 2650m de D+.

-9 et 10 mai: Challenge Val de Drome, 108 km et 6600m de D+ le samedi , et 42 km et 1000m de D+ le dimanche.

-28 et 29 août: L’Échappée Belle, 144 km et 10900m de D+.

J’ai opté pour un allègement du calendrier dans l’espoir de pouvoir réussir au mieux ces 3 courses, maintenant , il faut juste s’entraîner !!!

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TELETHON 2014

Afin de collecter des fonds pour le TELETHON, les clubs de course à pied de Vacqueyras, les Jambes de Bacchus, et celui de Beaumes de Venise, la Foulée Balméenne, ont comme en 2013 tenté de relier leurs villages pendant 24 h grâce à un relais entre des marcheurs et des coureurs sur un parcours de 5,5 km.

Ce fut de nouveau un succès, malgré des conditions climatiques hivernales, mais qui n’ont pas découragé les plus courageux !!

Merci à tous pour vos efforts et vos dons !

 

 

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Trail des Truffières 2014 – 48 km, 1700m de D+.

Rraphael Truffières 2014Après une mauvaise expérience en 2013, je me suis remotivé cette année pour ce trail de Saint Paul Trois Châteaux .  Mauvaise idée, mêmes erreurs, mêmes punitions…

Comme l’année dernière  je suis parti « vite » sur la première boucle, le parcours est assez facile, juste quelques  montées fortes mais très courtes, mais dans l’ensemble on peut courir tout le temps, résultat je finis les 20 km en  1h50. Et dès le début de la 2e boucle, les problèmes ont commencé…avec une petite contracture au mollet gauche  suivie au fil des km de diverses sensations désagréables dans les cuisses. Un vrai plaisir. J’ai du donc gérer au mieux  ces 28 km, sans trop forcer tout en pensant sans cesse que je ne suis plus fait pour ce style de course… ou que je suis  fatigué en ce mois de novembre…en clair, j’ai cogité…

Heureusement je franchis tout de même la ligne d’arrivée, en 5h26, je finis 33e sur 96 arrivants.

Le constat est clair, je suis plus à l’aise aujourd’hui sur des formats plus longs avec beaucoup de dénivelé. Ce qui me  permet d’alterner course et marche et ainsi de moins léser la mécanique. J’espère ainsi être au top forme l’année  prochaine, en mai pour le challenge Val Drome, 108 km le samedi et 42 km le dimanche, et en août si j’ai la chance  d’être tiré au sort pour l’UTMB.

 

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