Grand Raid des Pyrénées 2013, 80 km, 5000 de D+.

Raphael Cochetel Coach sportif Vaucluse, GRP 80 KMSamedi 24 aout, 5H00, nous étions plus de 1000 coureurs sur la place de Vielle Aure à nous élancer pour ce GRP. Départ donné sous une vraie bruine bretonne… ce qui augurait d’une journée humide et plutôt fraiche.

J’étais préparé à avaler du dénivelé, je savais qu’il faudrait beaucoup marcher, je n’ai pas été déçu, car après un timide départ en courant, la première difficulté est apparue, c’est à dire environ 20 km de montée pour passer de 800m à 2500m d’altitude. Donc nous avons marché, toujours sous cette petite pluie, sur un terrain gras avec des pierres glissantes…un vrai bonheur. Par chance au lever du jour la pluie s’est arrêtée et j’ai tout de suite cru qu’on allait finalement avoir une belle journée ensoleillée, ce qui serait quand même plus agréable pour affronter ce parcours. J’ai alors pu admirer quelques magnifiques lacs, quelques sommets qui sortaient au dessus des nuages, des moutons, des chèvres, des chevaux, des vaches… je fais ces quelques précisions naïves car le créneau « avec visibilité » a été très court. Car après le ravitaillement du 29e km, soit environ  4H40 de course, nous avons commencé l’ascension du Pic du midi, c’est à dire passer de 1200m à 2876m, et à partir de ce moment nous sommes entrés dans le brouillard…et ce pour toute la journée. Là, je dois dire que ce fut très pénible, car la pente est raide, fréquemment technique, et surtout monter vers un sommet sans jamais le voir c’est assez déstabilisant. Heureusement il y avait un ravito au col du Sencours à 2378m, à 4km du sommet. Les bénévoles nous ont alors annoncé que « là-haut » il y avait beaucoup de vent et une température ressentie de l’ordre de 0°, charmant, j’ai alors mis ma veste imperméable, faisant partie du matos obligatoire, et je ne l’ai plus jamais quittée…

De plus le but était de monter au Pic pour se faire pointer, grâce au système high-tech de puce dans le dossard, et après de redescendre par le même chemin jusqu’au col du Sencours, en clair vous montez 4 km très difficiles en croisant les premiers qui eux dévalent la pente !!! Tout cela sans apercevoir le point culminant.

Une fois ce sommet atteint, nous étions à la mi parcours, soit 7H10 de course, puis a suivi une dizaine de km de descente que j’ai bien vécue, pour arriver au ravito du 50e km à Tournaboup, 1461m, petite pause nécessaire avant d’affronter la montée vers le col de Barèges, 2469m. Je me sentais alors plutôt bien, physiquement et psychologiquement, ce qui m’a permis de me persuader que je pouvais aller jusqu’au bout, sensation très agréable qui permet d’avancer sans gamberger. Après ce col on devait de nouveau descendre à 1800m avant de remonter à 2040m, pour enfin arriver au dernier ravito au 66e km. A partir de ce moment il restait une bonne côte de 170m de D+ avant ENFIN de descendre en direction de Vieille Aure, soit une dizaine de km. J’ai pu alors avec plaisir constater que je pouvais courir, sans trop de crispation, juste mes ischios droits semblaient être un peu sensibles… A partir de ce moment je me suis souvenu des différents trails où j’avais eu tendance à me faire doubler  sur la fin ce qui m’a boosté à ne rien lâcher, voire plutôt à rattraper et dépasser quelques concurrents, c’est un réel plaisir, mais ceci m’a bien calmé lorsque j’ai cru entrer dans le village alors que ce n’était qu’un hameau, et qu’en vérité la ligne d’arrivée était encore bien loin au bout d’une longue ligne droite !!

Finalement je suis enfin arrivé après 13h16mn, 53e sur 904 finishers.

Je suis très heureux de cette journée, car le GRP offre une organisation parfaite, une superbe équipe de bénévoles, un balisage parfait, beaucoup de supporters locaux, vraiment un trail à courir…en se préparant à beaucoup marcher !!!

 

 

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Le Circuit des Vignes à Vacqueyras.

Logo jambes de bacchus6[1]IMG_5074Vacqueyras organisait ce dimanche son traditionnel et réputé Circuit des Vignes, ce fut de nouveau un grand succès avec tout d’abord 23 enfants qui ont eu la chance de courir dans le centre du village sur deux boucles d’environ 500m chacune, avec du dénivelé, bravo !!! Un grand moment pour les enfants et leurs parents.

Deux courses adultes se sont ensuite déroulées, une de 5 km accessible à tous, puis une de  11,5 km, à travers les vignes, les chemins de terre ou d’herbes, les cailloux, les routes bitumées… avec au moins 120m de dénivelé positif, soit un vrai parcours typé trail. Tout cela sous un soleil de plomb avec une forte température !! Heureusement les ravitaillements sur le circuit ont permis à tous et à toutes de bien pouvoir s’hydrater et de terminer en beauté au centre du village.

Une superbe journée à Vacqueyras !! Félicitations à tous les coureurs, petits et grands, et un grand merci à tous les bénévoles qui ont permis de parfaitement gérer cet évènement .

Les Jambes de Bacchus vous donnent déjà rendez-vous pour l’année prochaine, le premier dimanche de juillet !!

 

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Ultrachampsaur 2013.

Ultrachampsaur4Ce samedi j’ai passé la nuit dans le camping des Auches, à Ancelle, d’ailleurs, je vous le recommande, il est géré par un couple super sympathique, et qui de plus font des pizzas délicieuses…

Malheureusement la nuit a été courte, car le réveil a sonné à 3h30, afin de prendre à 4h15 la navette en direction de Orcières où était donné à 5h30 le départ de l’Ultrachampsaur, 70 km et 4000 de D+.

Nous étions 180 à nous élancer pour une première dizaine de km de « mise en jambes » , sauf qu’en vérité on est parti directement en pleine ville sur une côte de plus de 100m de D+, plutôt casse pattes au démarrage, après, effectivement la suite était plus tranquille. Enfin, jusqu’au 11e km où alors à 1200m d’altitude commençait une ascension d’environ 10 km pour nous amener au col de la Venasque, à 2470 m. Je précise au passage que l’organisation nous a prévenu en cours de semaine que les bâtons étaient obligatoires. J’en étais ravi, car j’ai du en acheter en urgence, et les tester directement sur le terrain.

Finalement j’ai sorti mes bâtons durant cette ascension, et je les ai gardés tout au long de la course !! J’ai découvert ce nouvel outil, bien pratique, qui m’ a permis de tenir debout lorsqu’au sommet on a du marcher sur des centaines de mètres de névés… en plein mois de juillet.

Quelle satisfaction d’atteindre ce col de la Venasque !!! une vue exceptionnelle, sincèrement de toute beauté ! Sauf que le tourisme sera pour plus tard, il était temps de commencer la descente, pour une quinzaine de km, avec bien sûr quelques petites remontées par moment. Histoire d’atteindre les 1100m au 35e km. Et de nouveau une ascension direction le Cuchon à 2100m, quel bonheur pour le cœur !!! Mais ça n’est pas fini, on reperd 400m on en regagne 300, pour enfin redescendre à 1600m au 52e km… on est presqu’arrivé…

Et là, surprise du chef, il faut affronter le col du Piolit à 2400m. Heureusement on a la chance de pouvoir admirer sans un cesse un paysage magnifique, car cette petite grimpette laisse des traces, le pire c’est qu’à un moment on croit atteindre le terminus, mais en fait ce n’est qu’un col de transition,  et on comprend qu’il reste encore 2 km pour atteindre un sommet qui subitement apparait devant nous, et là, ça fait peur !! Pas de montagnard de rigueur pour atteindre ce col du Piolit !! Et de nouveau, on en prend plein les yeux !! J’espère un jour retourner sur ce col, mais pour m’y asseoir et savourer cette vue à 360°.

Ensuite il reste encore une dizaine de km en descente…avec toujours ces quelques petites remontées qui font plaisir pour enfin atteindre Ancelle, en 10h51mn. Ce qui me place 34e sur une centaine de finishers.

Vraiment une superbe journée, un trail extrêmement bien organisé, une superbe équipe de bénévoles, rien à redire…

Petit rajout le 11/07/13: grâce à ce résultat je me retrouve à la 9e place au Challenge des Trails de Provence (trails longs).

 

 

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Grand Trail des Ecrins 2013.

Je viens de passer un excellent weekend à Vallouise, dans les Hautes-Alpes, une superbe région montagneuse, paradis des randonneurs… et des traileurs.

Je suis arrivé dès vendredi après-midi, pour récupérer mon dossard, mais aussi planter ma tente,  la course se déroulant sur deux jours, les organisateurs proposaient aux volontaires de dormir au camping du village.

Samedi matin rdv à 8h pour prendre un car afin de se rendre à l’Argentière la Bessée, pour le départ de la première étape longue de 36 km, et selon mon gps avec 2280 m de D+.

Quelques mn d’échauffement et de suite on a attaqué la première difficulté de la journée qui va nous faire gagner 800m en 14 km, un vrai bonheur… car les paysages sont superbes, ces montagnes sont impressionnantes, encore un peu enneigées pour certaines, avec fréquemment une vue sur la vallée en contrebas, génial !! Un savant mélange de chemins, de sentiers monotraces, de passages rocailleux, voire rocheux, de passages plus tendres sur herbe… le pied !! Après 4h45  je franchis enfin la ligne d’arrivée, heureux d’en avoir terminé et déjà anxieux de la suite des évènements. Car le but à ce moment fut bien sûr de récupérer au mieux afin d’être « en forme » le lendemain matin. Je me suis alors bien restauré, je me suis massé les cuisses, les mollets, j’ai même essayé de plonger un peu mes jambes dans la rivière proche du camping, mortel !! impossible de tenir plus de 10s, je ne suis pas fait pour la cryothérapie !!

Finalement dimanche matin, réveil à 6h, après une vraie bonne nuit, et surprise, le corps semble avoir assez bien digérer l’effort de la veille. Heureusement car l’épreuve fera 46 km et 2500m, toujours selon mon gps. Je suis parti avec le premier groupe, sur quelques km, avant de laisser ces extraterrestres courir à leur rythme, et j’ai ensuite pu gérer mon effort tranquillement, toujours en profitant du paysage. Ce parcours nous a amené à 2300 m, histoire de marcher un peu dans les névés, à ce moment j’avais le pas montagnard, en version super  lente… Il restait alors 22 km, difficiles car assez interminables, heureusement,  il était souvent possible de se rafraichir dans un des nombreux petits ruisseaux proches du chemin.

Au 34e km, le 2e et dernier ravitaillement a permis de faire le plein en eau, ce qui était nécessaire car la température commençait à être plus importante. Il me faudra encore 1h30 pour terminer le parcours, bien fatigué, mais ravi de ces 2 journées, de cette découverte du Pays des Ecrins !

Résultats:

samedi: 4h45

dimanche: 6h03

Total: 10h 48, ce qui me place 26e sur 163 finishers.

 

Ma petite vidéo

 

La vidéo officielle de l’organisation……….où on me voit faire un petit commentaire à la fin…

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La Montée du Ventoux 2013.

Dimanche matin à 8h30 nous étions environ 350 coureurs à nous élancer pour cette fameuse Montée du Ventoux, qui pour sa 4e édition accueillait une manche de la Coupe de France de course en montagne. Un tout nouveau test pour moi, puisque cette épreuve est tout simplement une « course de côte »…  18 km et 1660 m de D+. En clair, à part quelques centaines de mètres où le terrain est plat ou légèrement en pente, tout le reste du parcours ça monte encore et encore avec des pentes plus ou moins importantes.

Par chance la météo a été superbe, du soleil sans une chaleur trop accablante, tous les paramètres étaient réunis pour profiter au mieux du parcours.

Et quel parcours !!! Tout simplement Magnifique !!! La première moitié est assez ombragée avec des chemins parfois larges parfois de vraies monotraces, beaucoup de pierriers techniques, et subitement le panorama devient exceptionnel avec enfin la vue sur le sommet !! Sauf qu’à ce moment précis le Ventoux est sur votre gauche et le chemin va droit devant, ce qui procure une étrange sensation de s’éloigner du but à atteindre à un moment où les jambes sont déjà bien fatiguées et où le cœur palpite près de la zone rouge. Mais le spectacle en vaut la peine surtout au niveau du 14e km car le sommet est alors en face de soi et semble alors facilement accessible !! Erreur, ces 4 derniers km sont particulièrement difficiles et pentus, les coureurs deviennent fréquemment marcheurs tant la pente est raide. Mais l’arrivée devient enfin visible, plus que quelques hectomètres pour franchir la ligne… et enfin pouvoir profiter pleinement du paysage sous un ciel bleu, avec une superbe visibilité à 360 °, le top !!

L’organisation parfaite de cette course nous propose alors des boissons fraiches, les traditionnels fruits secs et pains d’épices pour recharger les batteries  avant de nous rapatrier à Bédoin en car ce qui prolonge le plaisir d’admirer encore ce paysage du Mont Ventoux.

Cette Montée du Ventoux est vraiment une très belle course, entrainez vous sérieusement et venez la tester, elle vaut le détour.

Je finis en 2h 08mn 43s, soit 56e sur 327 finishers.

 

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Les Jambes de Bacchus à Vacqueyras.

Quelques jours après mon arrivée à Vacqueyras j’ai entendu parlé de l’existence d’un club de course à pied dans la commune, j’ai ensuite découvert leur site internet et me suis rendu compte que les membres de cette association étaient à la fois orientés vers les courses sur route, mais aussi en version trail ( Eco Trail de Paris, Trail de l’Aubrac…) .

J’ai alors décidé de prendre contact, et je ne le regrette pas, j’ai rencontré une équipe extrêmement sympathique avec des hommes et des femmes de tout niveau, passionnés par leur sport, qui réussissent à faire vivre leur association des Jambes de Bacchus dans notre commune de Vacqueyras. On se retrouve le vendredi soir pour un entrainement au stade, et régulièrement le weekend, les adhérents participent à des courses dans la région. Date importante, le 7 juillet prochain, le club organise sa course annuelle, « le Circuit des Vignes« .

Au cœur des vignes et des garrigues, pour ceux et celles qui aiment la nature et veulent courir sur un circuit typé « petit trail » ou « cross »…
Le club organise le dimanche 7 juillet 2013,
une course pédestre qui rassemble plus de 200 coureurs !
Deux circuits en 2012 : un de 5 km et un de 11.5 km.
Plus un superbe parcours pour les enfants au cœur du village de 1 km !!
Venez nombreux !!!
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Le Trail du Luberon 2013, 40 km 2200m de D+.

Trail du Luberon Raphael Cochetel coach sportif à VacqueyrasCe dimanche 19 mai, j’ai participé au Trail du Luberon, à Cabrières d’Aigues, superbe région située au sud du Vaucluse.

Levé 4h du matin, 1h20 de moto, je récupère mon dossard, tout va bien je suis prêt pour le départ donné à 7h.

La météo avait été catastrophique la veille… et les jours précédents, mais finalement nous avons pu courir sans une goutte de pluie, quelle chance !!

Le départ de la course a été donné lancé, c’est à dire qu’un membre de l’organisation a mené l’allure sur 500m avant de nous laisser aller à notre rythme, première erreur, en voulant suivre je me suis mis un peu dans le rouge, ça m’a permis de me placer dans les 20 premiers, mais je l’ai payé cash, en voyant ensuite petit à petit plusieurs coureurs me doubler, j’ai encore beaucoup à apprendre. Nous avons alors commencé la première ascension qui nous a amené de 400m à 1000m, au sommet malheureusement aucune visibilité, nous avions la tête dans les nuages, et il y faisait bien froid… Durant la descente, sur une portion étroite et technique j’ai réussi à suivre un coureur expérimenté sans trop perdre de temps, ce qui m’a fait plaisir, les progrès se font sentir petit à petit, car en début de saison, j’avais été stupéfait durant le trail des Galinette de constater mon incapacité à avoir un rythme soutenu dans les descentes, par peur de la chute !!

Ensuite de nouveau la course nous a hissé vers les hauteurs pour atteindre le Mourre Nègre, à 1125m, le point culminant du Luberon. Il restait alors une dizaine de km à parcourir, je me sentais plutôt confiant, en sachant que j’irais au bout si je gérais tranquillement . C’est à ce moment que nous avons rejoint le parcours du 25 km, car l’organisation proposait deux courses une de 40 et une de 25, les deux courses ayant le même tracé environ sur les dix derniers km. Ce qui ne pose aucun problème, beaucoup d’organisations font de même. Seul petit bémol en ce qui me concerne c’est que entre le 32 et le 33e km, dans une descente technique et rapide je me suis laissé aller à mon rythme, car mes cuisses semblaient encore en bonne forme, résultat, j’ai rattrapé deux coureurs du 25 que j’ai voulu doubler, pas de difficulté avec le premier, mais ensuite j’ai mal calculé ma trajectoire, ma vitesse pour doubler une coureuse, et je suis tombé sans aucune maitrise, pour me retrouver la tête en bas, les pieds en haut, une super crampe dans un mollet et quelques petits bobos. Les deux coureurs se sont arrêté pour m’aider, je les ai rassurés, et ils sont repartis, je les ai redoublés 10mn plus tard.

Je précise cette petite histoire car cette chute m’a beaucoup appris, je suis en tort à 100 %, et je serai plus prudent dans le futur, par chance je n’ai rien eu de grave.

J’ai géré tranquillement les 6-7 derniers km, et je finis en 4h35mn, à la 27e place sur 135 finishers.

Ensuite une bonne paella dans une superbe ambiance, et il était temps de rentrer sur Vacqueyras pour se reposer, une très belle journée.

 

 

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La Montée du Ventoux, le 16 juin 2013.

Le 24 mars dernier, lors du Trail du Ventoux,  les conditions climatiques avaient obligé les organisateurs à choisir un parcours de substitution, sage décision… même s’il est vrai que je me faisais une joie de participer à ce trail suite à mon emménagement dans le Vaucluse, ce n’est pas grave, rdv en 2014.

Mais ce matin, je reçois un mail très intéressant, au sujet de la course baptisée « La Montée du Ventoux », se déroulant le 16 juin prochain. Impossible de résister à la tentation, je me suis aussitôt inscrit, ce qui me permettra enfin d’aller jusqu’au sommet.

Maintenant, cette course n’aura rien d’une partie de plaisir car elle fait 17,8 km avec 1660 m de dénivelé positif, je cite  » une course de montagne unique en Europe« … en clair, une pure course de côte, et de ce fait une toute nouvelle expérience.

J’espère que ce sera une bonne préparation pour le week end suivant où je participerai au Trail des Ecrins, à Vallouise, course sur deux jours avec 41 km le samedi et 40 le dimanche.

 

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Les Dentelles de Montmirail.

Depuis tout juste un mois j’ai la chance de pouvoir m’entrainer sur ce magnifique site des Dentelles de Montmirail, j’ai fait 5 sorties de 15 à 20km avec des conditions météos très différentes et à chaque fois ce fut un bonheur total !!! même il y a quelques jours sous la pluie avec un fort mistral….

Pour quoi tant de plaisir, tout simplement car on trouve ici tous les paramètres recherchés en trail, des chemins de terre, de cailloux, des sentiers monotraces, des passages en plein soleil ou en plein vent, des zones ombragées sous les chênes, des montées et descentes avec plus ou moins d’angle, faciles ou techniques….et bien sûr des paysages superbes couverts de végétation, de vignes, ou au contraire vierges, rocailleux et acérés. On en prend plein les yeux à chaque instant, et je suis bien heureux de savoir que même en y allant trois fois par semaine je ne suis pas prêt d’en avoir fait le tour, ni surtout de m’en lasser…

 

 

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Lyon Urban Trail 2013.

Ce dimanche 14 avril, place des  Terreaux à Lyon à 7h15, nous étions un petit millier à nous élancer pour ce mythique trail urbain, 36 km et 1600 m de dénivelé. Pas de doute, c’est un vrai trail urbain avec sans cesse des montées, des descentes, des marches à gogo, des portions de routes, je ne connaissais pas Lyon, et je ne pensais pas que cette ville puisse être aussi vallonnée.

Résultat, le parcours est difficile, très physique car certaines côtes sont très pentues, on doit alors marcher mains sur les cuisses, et juste après dans la descente on se retrouve à courir très vite… en espérant que les cuisses tiennent et que l’on puisse freiner pour négocier le virage suivant. De ce fait c’est une course plus rapide que je ne l’avais imaginée, je finis à plus de 10km/h de moyenne, ce qui est très différent des 7,5 que j’ai atteints sur d’autres trails.

En clair, je recommande cette course, comme une expérience nécessaire… ensuite la ville est réellement magnifique, mais impossible d’en profiter en courant sur plus de 6000 marches, je pense qu’il serait très intéressant de refaire le même parcours en se promenant avec un appareil photo…

Je finis 106 sur 850 finishers, en 3 H 28, soit 24e dans ma catégorie de V1… je suis donc très content car celà me permet de marquer quelques points pour le Challenge Salomon, pour lequel je ferai ma 3e et dernière course dans les Pyrénées le 24 aout, sur 80 km.

Maintenant un peu de repos, puis il va falloir se préparer pour le trail du Luberon le 19 mai.

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