Ultra Draille du Pic Saint Loup – 120 km – 6000 m de D+.

Ultra Draille du Pic Saint Loup- Raphael Cochetel- Coach sportif dans le Vaucluse  Durant la fin de l’année 2013, je me suis inscrit à l’Ultra Draille du Pic Saint Loup, car nous avions choisi avec  l’équipe des Jambes de Bacchus de Vacqueyras de faire notre sortie club annuelle durant cette Festa Trail,  certains courraient sur le 18, d’autres sur le 42.

Pour préparer au mieux cette toute nouvelle distance j’avais d’abord programmé l’Ultra Trans Aubrac

le 12 avril ( 105 km ).

En avril dernier, tout s’est bien passé en Aubrac, ce qui m’a permis de continuer ma préparation assez  sereinement jusqu’à cette échéance du 17 mai.

Et le jour est arrivé, vendredi 16 mai, je démarre la moto direction le 34. Non s’en avoir oublié auparavant de  laisser un sac aux copains pour ma « nuit » en gite après ma course, car eux tous couraient le dimanche matin,  une logistique un peu compliquée…

Car en effet, j’avais aussi choisi cette course puisqu’elle me permettait d’aller loger le vendredi soir chez un ami  qui habite à 5 km de Saint Guilhem le Désert, km 24 du parcours. Un soulagement  énorme, car mon pote allait  pouvoir m’amener sur la ligne de départ à 5h30 à Causse de la Selle, ce qui m’a retiré beaucoup de stress  d’avant course !

Et nous nous sommes retrouvés 166 traileurs sous une météo idéale, prêts à démarrer une très longue  journée…

On nous avait bien prévenu que la journée allait être chaude, donc qu’il était prudent de commencer  lentement, ce que j’ai suivi scrupuleusement . La première partie du trail était techniquement la plus facile, un  peu la mise en bouche du repas ! J’avais d’ailleurs l’impression de courir dans les Dentelles de Montmirail,  mêmes types de chemins, de singles, comme à l’entrainement. Je suis ainsi tranquillement arrivé au km 24, à  Saint Guilhem, sans difficulté, en 63e position.

Le temps de de me restaurer rapidement et je suis reparti. Direction le Mont Saint Baudille, soit 1000 m de D+  en 11 km, les choses sérieuses commençaient, mais là encore, ça allait, je suis monté lentement, à un rythme  régulier, et j’ai pu profité d’une vue magnifique au 35e km, à 848 m d’altitude. Les 20 km suivants nous ont fait  rester sur les hauteurs avant de plonger vers Pégairolles, où j’ai eu la joie de retrouver toute la troupe des  Jambes de Bacchus qui était venue m’encourager ! Génial ! Je suis ainsi reparti du km 55 en pleine forme, trop  peut-être, car avec 3 autres coureurs ont s’est offert un tour du village gratuit ayant certainement raté une  rubalise…avant de retrouver notre chemin. A partir de ce moment je n’avais plus que 7 km à parcourir avant  d’arriver à la base de vie de Saint Jean de Buège, km 62, il n’y avait juste que le Peyre Martine à gravir et à  redescendre… ce qui a été réalisé prudemment car je voulais vraiment arrivé le plus en forme possible à cette  base de vie, pour bien profiter avant de repartir pour la 2e partie de course.

Ainsi fut fait, et de nouveau avec toute la troupe des JDB pour m’accueillir ! Là je me suis posé, n’ayant pas  peur d’être précis… j’ai enfin pu aller aux toilettes… et aussi j’ai pu changer de chaussures et de chaussettes,  grâce à mon sac de délestage… c’est là que ça a commencé à se compliquer.

En effet, en voulant retirer une chaussette je me suis subitement créer une crampe à l’intérieur de la cuisse,  proche du genou, une zone d’ailleurs assez nouvelle pour moi, résultat une nouvelle jouissance à gérer dont je me serais bien passé, heureusement il y avait un masseur, qui m’a sur l’instant bien soulagé, et après une longue pause, je crois 20-25 mn je suis enfin reparti pour la suite des hostilités.

Soyons clairs, à partir de ce moment, tout était moins drôle… surtout à cause de cette crampe qui bien sûr avait décidé de se manifester dès que je ferais le mauvais pas, la mauvaise flexion du genou, et surtout car j’étais au pied du Roc Blanc, 9 km de montée, 900 m de D+. Je suis donc passé en mode montagnard, pas lent, mais régulier, et je me suis mis à boire, toutes les 5 mn maximum ! Sans aucune exagération !  Mais quelle récompense une fois arrivé là-haut !

A 923 m d’altitude, une vue à 360°, sous un magnifique ciel bleu, vérifiez sur la vidéo, un vrai bonheur, dont il faut profiter à l’arrêt, car, je ne voulais pas trop en parler… mais c’est vrai qu’il est impossible de faire deux pas consécutifs en regardant autre chose que le sol, enfin je veux dire…..les cailloux, petits, moyens, gros, ronds, tranchants, fixés dans la terre, roulants, les pierriers, les rochers techniques avec des fissures de folie !! Mais , je le savais…enfin, je n’avais pas imaginé à ce point là…

On m’avait prévenu, « si tu passes le Roc Blanc, le plus dur est fait », et c’est vrai, sauf qu’il reste 50 bornes, et que deux nouvelles copines commencent à m’accompagner, au début on croit que c’est un petit caillou dans la chaussures puis après on comprend que c’est une ampoule, pas de jaloux, une sous chaque pied, ça promet…

Effectivement, le gros du dénivelé est derrière, mais ce qui reste n’est pas plat pour autant, et ce n’est pas une pelouse de terrain de foot, ceci ajouté aux crampes à qui il faut régulièrement parler, aux ampoules qui vous éclairent le chemin alors que la nuit n’est pas encore tombée, et naturellement on passe en mode, « je gère pour aller au bout ».

Pendant toute cette journée j’ai joué du portable pour envoyer et lire des sms, ce qui a beaucoup aidé au niveau psychologique, merci à tous ceux qui se reconnaîtront, et désolé ne pas avoir écrit de grandes phrases…

Puis il a fallu ressortir la frontale, pour une nouvelle période d’un autre type, celle où on est seul la nuit en pleine nature, où on croise parfois un collègue avec qui ont fait un petit bout chemin, puis pour se retrouver seul, avec soi-même, son effort, ses hallucinations… j’ai beaucoup fait rire les collègues en leur disant qu’à la sortie d’un petit monotrace, j’ai vu 4-5 motos de la police nationale, ça a duré une seconde, avant de comprendre que c’était la forme d’un rocher avec la peinture grise phosphorescente qui m’avait donné cette illusion, mais, quand même…

Je suis ainsi finalement arrivé à la base de vie de Saint Martin de Londres où de nouveau, très courageusement, alors qu’ils couraient tous le lendemain, m’attendait toute la troupe des JDB ! Merci ! J’ai refait le plein des bidons, j’ai mangé une crêpe, très bonne ! et j’ai repris la route, pour les 17 derniers km.

Dès que j’ai quitté ce ravito, de nouveau accompagné par sylvain, sur quelques centaines de mètres, j’ai été heureux de pouvoir courir, enfin de la route, puis un peu de chemins carrossables, je me rapprochais de la fin…un peu plus rapidement.

Mais tout ceci était sans compter l’ascension du Pic Saint Loup ! Mais à la limite, monter était encore un réel bonheur en comparaison à la descente qui m’attendait, je marchais au ralenti, entre la fatigue, les ampoules et les crampes, et ce champs de mines de cailloux ! En prenant le temps nécessaire, j’ai enfin pu sortir de ce chemin, et me retrouver sur la route, où là j’ai pu recourir de nouveau escorté par sylvain avec qui on a partagé les derniers mètres de cet Ultra Draille du Pic Saint Loup.

Fin d’une journée exceptionnelle physiquement et psychologiquement !

Merci à tous les organisateurs, à tous les bénévoles, votre pays est superbe, votre Ultra aussi !

Merci à tous les membres des Jambes de Bacchus pour leur accompagnement, leur soutien tout au long de cette journée.

Merci à mes amis du 34 chez qui j’ai passé une nuit régénératrice le dimanche soir avant de rentrer dans le Vaucluse le lundi matin… sous la pluie…

Je finis en 20 h 50 mn.

29e sur 99 finishers.

56 abandons.

 

 

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Ultra Trans Aubrac 2014 – 105 km – 3600 m D+.

affiche-RTA-2014-V2-page-001  Samedi 12 avril, 3h00, il est déjà l’heure de se lever…

Un réveil très tôt, nécessaire pour prendre un bon petit déjeuner, et ne pas être en retard à 4h30 pour prendre la navette  qui va m’amener à Bertholène, aujourd’hui, à 6h00  je me lance sur l’Ultra Trail de l’Aubrac…

Nous sommes 215 au départ prêts à affronter ce parcours de 105 km; pour moi, une première, mon plus long trail étant le  GRP sur 80 km en 2013. La météo est bonne, l’ambiance générale est calme, des moments agréables avant le feu d’artifices  donnant le top départ !

Le premier tronçon fait 24 km, sensé être plutôt roulant, car avec un léger dénivelé négatif supérieur, je m’étais  conditionné à ne pas m’emballer, à considérer ces premières heures comme étant l’apéritif, je suis ainsi arrivé assez  facilement au premier ravito, sans avoir trop puisé dans les réserves, pour ensuite bien prendre le temps de faire le plein en  eau, et grignoter un peu. La deuxième partie s’annonce plus difficile, 32 km avant le second ravito, mais en plus avec 1500  m de D+. Résultat, je me persuade de suite qu’il faut gérer tranquillement, je conserve mon rythme, jamais dans le rouge, je  pense scrupuleusement à m’alimenter et à m’hydrater, et les km défilent lentement, très lentement… car franchement je fus très heureux d’arriver à Laguiole, km 56, où j’ai pu de nouveau bien me rassasier, bien boire et refaire tous les pleins. Comme je l’ai lu récemment, un ultra c’est avant tout « penser à boire et à manger ». Ensuite la satisfaction en sortant de ce deuxième ravito a été de se dire « il n’en reste plus que 50″… et la prochaine pause est dans 20 km. En plus, un peu plus loin, un ravito surprise 3 étoiles offert par la maison Bras, je me serais bien arrêté plus longtemps, délicieux !! Malheureusement, la fatigue aidant, plus le fait que ce 3e tronçon nous amenait sur les hauteurs de l’Aubrac, j’ai aussi compris pourquoi il ne faisait que 20 bornes. Ils ont été longs ces km, heureusement que le paysage était magnifique, lunaire, unique !! A voir !! Nous sommes enfin arrivés à une vieille ferme perdue en pleine nature où nous attendaient nos amis bénévoles, j’ai pu alors déguster un toast de chèvre et miel sur pain d’épices… un régal !!

J’en profite aussi pour changer mes chaussettes, car je n’ai pas précisé qu’une bonne partie se faisait dans la gadoue, mais il ne faut pas se plaindre les années précédentes étaient bien pires, je demande tout de même à un organisateur si j’ai des chances de rester les pieds au sec… je comprends que c’est foutu !

A ce moment de la course, il reste 29 km, avec 1500 m de D- et certainement quelques montées.

Je pars seul du ravito, plutôt motivé, bien que les jambes commençaient à être lourdes, mais, pas une seule crampe !! Le temps a commencé à se gâter quelques km plus loin, une bonne averse, moment où me rejoint un coureur qui aurait facilement pu me doubler, mais je crois qu’il préférait finir à deux, ce qui était une très bonne idée. Finalement, on discute, et on se rend compte tous les deux que nous sommes nantais, génial ! Résultat, on décident de finir ensemble. Et c’est clair qu’à 20 bornes de l’arrivée, ça m’a bien aidé d’avoir un collègue de course. Heureusement car cette portion était loin d’être une balade de santé, extrêmement gadouilleuse, plus des passages de quelques mètres dans des petits cours d’eau, le top pour se pourrir les pieds !

A partir de ce moment là, les quadriceps ont commencé à se plaindre à force de descendre, j’en étais presque content de refaire des portions en montée, sauf que jamais on aurait imaginé qu’on allait autant devoir remonter, à se demander quand allait commencer la vraie dernière descente vers l’arrivée.

Selon nos gps il nous restait 5 km, déception, un groupe de supporters nous annoncent 7 km. Et là, à ce moment, on devient un peu pressé d’en finir.

Voyant le soleil se coucher, plus le fait de rentrer en forêt, on se force à s’arrêter pour ressortir la frontale, nécessaire pour mieux voir les balisages nocturnes.

Les derniers km ont été assez soutenus, l’appel de l’écurie sans doute, pour enfin se présenter au gymnase de Saint Geniez d’Olt, arrivée de cet UTA 2014.

Il est 21 h 30, fin d’une très belle journée en Aubrac, il est temps de se rassasier avec une saucisse à l’aligot, une petite bière, et retour dans ma chambre d’hôte pour faire une bonne nuit réparatrice.

Merci à tous les organisateurs, à tous les bénévoles, pour leur sérieux, et leur gentillesse.

 

Je finis 30e en 15 h 31 mn sur 144 finishers, 53 abandons.

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Trail du Ventoux 2014.

Trail Ventoux 2014. Ce dimanche matin, nous étions 1292 coureurs pour ce nouveau Trail du Ventoux, tant  attendu… car depuis des mois le doute subsistait sur les parcours, le passage ou non au  sommet à cause des conditions de neige.

Finalement la météo a été clémente durant les 2 dernières semaines, et ceci ajouté à un très  gros travail de l’équipe d’organisation le trail a pu avoir lieu comme prévu, avec un grand  soleil… et un gros mistral !!

Au départ, grosse cohue, puisque les coureurs du 26 km et du 47 partent tous en même temps. Il faut attendre le 6-7e km pour enfin pouvoir trouver son rythme.

Jusqu’à la séparation des parcours, vers le 14e, je me sentais bien, sans difficulté particulière. Par contre quelques km plus loin, suite à une belle descente que je dévalais comme un lapin, je me suis trouvé bloqué par des crampes dès le début de la montée suivante… j’ai alors compris que la journée allait être longue et douloureuse. Effectivement j’ai du ensuite alterné les périodes de descente où je pouvais trottiner et celles où ça montait qui étaient beaucoup moins sympathiques notamment s’il fallait lever haut la jambe pour franchir une grosse marche. Ensuite, les derniers km avant le sommet se sont déroulés sur la neige ou effectivement des chaines auraient été un peu utiles, mais de toute manière je ne pouvais que marcher. Après le passage tout là-haut la descente s’est avérée assez ludique, toujours dans la neige, entre les poteaux bleus et rouges, sous un mistral de folie !! Malheureusement l’arrivée était encore très lointaine, et les heures qui ont suivi assez jouissives… mais je m’efforçais de penser que je n’étais pas là pour faire une performance, mais plus pour préparer l’Ultra Trans Aubrac d’avril, puis l’Ultra Draille du Pic Saint Loup du mois de mai, on se raccroche à ce que l’on peut.

Je franchis donc l’arrivée, bien fatigué, en 7h17 mn, soit 294e sur 588 arrivants.

Quoiqu’il en soit, en ce lundi matin je suis satisfait, car je me sens plutôt bien, encore un peu usé bien sûr, mais sans douleurs particulières, les crampes ont disparu alors qu’elles m’ont tenaillées tout le dimanche après-midi, pas de courbatures, par contre j’ai pris un peur en voyant mon poids ce matin sur la balance, je n’étais jamais descendu aussi bas un lendemain de course. J’ai un gros besoin de recharger les batteries.

Une fois arrivé à la maison, je me suis posé mille question, car il est clair que je n’ai plus le même niveau qu’en octobre dernier… j’ai plusieurs réponses, mais il m’en manque, à moi maintenant de bien réfléchir et mettre en place ce qui est nécessaire pour vivre au mieux mes deux prochaines courses.

Pour le 26 et le 47, 1292 partant, 1038 classés, 244 abandons ou hors barrières horaires.

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Trail de la Galinette 2014.

Pour la deuxième année consécutive, j’ai couru le Trail des Drailles de la Galinette, 42 km, 2300 m de D+. Un superbe parcours typiquement provençal, constitué de sentiers monotraces, de cailloux, de rochers, de descentes bien roulantes, et de montées cruelles comme celle du Garlaban !!

L’année dernière j’avais beaucoup souffert car c’était mon premier test en région paca, je dois dire que cette année… de nouveau… j’ai souffert.

Pourquoi ce trail est-il si difficile ? On peut bien sûr parler de la météo qui n’était pas idéale, il faisait assez froid et humide, pas de soleil, mais pour un 2 février, rien d’anormal. Je pense que tout est lié au parcours, car 2 trails de 42 km pour 2300 m de D+, peuvent être physiquement très différents, un exemple très simple, le 16 mars, je recours le Trail du Ventoux, sauf défaillance, je sais que je souffrirai moins qu’à Cadolive, car on monte au sommet, puis on redescend…

Ce qui est beaucoup moins traumatisant pour les cuisses et les jambes. A la Galinette , et c’est ce qui en fait son charme, on enchaîne des descentes plus ou moins rapides sur des terrains durs pour subitement devoir gravir une montée bien raide…etc… et ce de nombreuses fois.

Pour exemple, je cours le 14e km en 4 min 28 s et le 15e en 12 min 50s, mais le pire a été pour moi la descente au niveau du 21 km, où j’assurais fièrement un bon 12 km/h pour subitement mettre un coup de frein à main, épingle à cheveux sur la gauche pour se retrouver face au début de la montée sur le Garlaban !!

C’est là que mes cuisses ont dit stop, en quelques mètres je me suis retrouvé bloqué par des crampes, ischios, quadris, mollets ! Génial ! Il a fallu alors gérer… ce qui est très intéressant pour mes prochains objectifs, mais je m’en serais bien passé. Donc, à partir de ce moment j’ai retrouvé d’assez bonnes sensations dans les descentes, mais dès que ça montait !! Début de crampes !

Résultat, la deuxième moitié du trail a été une histoire de gestion physique et psychologique.

Je finis 57e sur 192 arrivants, en 5h22.

Merci à Sandy qui a fait le taxi, lui aussi a souffert sur le 23… dur dur cette Galinette.

 

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Trail Ocres et Limons à Mormoiron

mormoiron Ce dimanche 12 janvier nous étions près de 800 concurrents à prendre le départ du trail Ocres et Limons, deux distances 12 et  21 Km.

En ce début de saison je redoutais cette course « assez rapide » (moins de 500m de dénivelé à mon gps) , car depuis plus d’un  moins et demi j’avais beaucoup de mal à soigner une contracture récurrente au niveau de mes ischios côté droit. Finalement  ma plus grande satisfaction réside dans le fait que j’ai réussi à solliciter au minimum mes ischios notamment en utilisant au  maximum mes quadriceps et mes fléchisseurs de hanches, c’est à dire en favorisant le lever de genou tout en diminuant le  travail de griffé de sol, résultat je n’ai pas souffert de cette contracture, une simple gène tout au plus, maintenant 5 jours de  repos CAP puis je reprends l’entrainement samedi prochain, en espérant que ce problème ait totalement disparu pour la  Galinette le 2 février.

Cette course à Mormoiron est vraiment belle, un superbe parcours très divers, beaucoup de beaux points de vue (Ventoux…)  un vrai bon trail de rentrée, ce qui explique son succès ! De plus, avec une météo idéale, grand soleil, pas de vent, température  printanière.

Je finis 44e sur 322, en 1h51.

Nous étions 8 membres des Jambes de Bacchus, la motivation du groupe est au top, ce qui augure de belles performances  dans le futur !!

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Les Jambes de Bacchus et La Foulée Balméenne : TELETHON 2013 !!!

téléthon 2013 vacq- Bmes 12.2013

 

 

 

 

 

 

 

Pour la première fois en ce mois de décembre 2013, les clubs de  course à pied des Jambes de Bacchus de Vacqueyras et celui de  la Foulée Balméenne de Beaumes de Venise ont organisé une  manifestation en faveur du téléthon, un projet ambitieux entre  ces deux villages, dont le concept était de réussir à mobiliser des  coureurs, des marcheurs, des vététistes durant 24 heures pour  que constamment il y ait au moins une personne sur le parcours  balisé entre les deux communes, un trajet de 5,5 km à la fois sur  routes et sur chemins.

Avant le début de l’événement, nous étions bien conscients que notre pari était un peu osé, même si les inscriptions enregistrées pouvaient nous rassurer quant au fait d’atteindre notre but, et nous avions tout essayé pour faire notre publicité ( radio, flyers, journaux, internet…).

Vendredi soir, 20h00, début du Téléthon, nous accueillons dans notre base de Vacqueyras les premiers coureurs, des membres du club et un monsieur qui se présente avec ses 2 chiens, je l’interroge, et il me précise qu’il vient faire l’aller retour ( 11 km) et qu’il habite Bollène, il a appris l’existence de l’événement par internet !! A ce moment précis je me suis vraiment persuadé que tout était possible, la nuit s’annonçait sous de très bons auspices !!

Et ce fut un succès, durant toute la nuit les candidats ont défilé, dans les bases de Vacqueyras et de Beaumes pour affronter le parcours éclairés de leur frontale sous un mistral vraiment puissant ! Des coureurs solitaires ou en binôme, des groupes de marcheurs, des équipes de lycéens avec leurs profs, jamais autant de personnes ne se sont déplacées de nuit entre nos deux villages !! Au petit matin les coureurs diurnes ont pris le relais et assuré le résultat extrêmement positif de notre projet, qui s’est terminé par un rdv à 19h à Vacqueyras, où coureurs de Bacchus et de la Foulée se sont retrouvés pour réaliser ensemble un dernier voyage en direction de Beaumes de Venise. Ce fut l’occasion de boire le verre de l’amitié pour fêter la réussite incontestable de notre manifestation pour le téléthon qui nous a permis de récolter 1642 euros, et sportivement parlant, quelle agréable et étonnante surprise de constater que l’addition de tous les parcours nous avait fait atteindre le chiffre de 2544 km !!!!!!!!

Un grand merci à tous les bénévoles qui ont aidé à créer, organiser ce « challenge téléthon » pendant 24h, et bien sûr félicitations et remerciements à tous les courageux qui ont couru, marché, pédalé et fait un don !!

Téléthon.Provence 12 12 13

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Ronde du Terroir à Beaumes de Venise.

Ce dimanche 1er décembre nous étions 13 membres du club des Jambes de Bacchus à participer à cette course, 12 sur le 13 km, 1 sur le 5 km !!! Par chance la météo fut magnifique, ciel bleu et grand soleil pour profiter de ce magnifique parcours à la fois sur routes et sur chemins. De nouveau une médaille pour notre cadette Héloise, et une grande satisfaction quant aux progrès de chacun, car beaucoup d’entre nous sont débutants. Sylvain réalise une belle perf en passant sous la barre des 60mn, précisément en 58’18 », je finis 2mn plus tard pénalisé par des ischios qui n’ont toujours pas récupéré du Trail de Saint Paul Trois Châteaux. Un repos course à pied s’impose.

Mais ce sera la semaine prochaine, car nous avons tous rdv à partir de ce vendredi 6 décembre à 20h, jusqu’au samedi 20h, pour une manifestation de 24h en faveur du Téléthon, nous vous invitons à venir soit à Vacqueyras, soit à Beaumes de Venise pour réaliser un parcours de 5,5 km entre nos deux villages, en marchant, en courant, à vtt !! Si vous êtes en forme bien sûr vous ferez aussi le retour, soit une petite boucle de 11 km !!

Pour vous inscrire, vous renseigner:

https://sites.google.com/site/lesjambesdebacchus/home/telethon

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Trail des Truffières – Saint Paul Trois Châteaux. 48 km, 1500 m D+.

Truffières2013Ce dimanche 17 novembre j’ai couru le trail des Truffières, une course de 48 km avec un dénivelé pas trop important, de l’ordre de 1500m. Lorsque je préparais cette course, je me posais beaucoup de questions, à savoir à quelle vitesse moyenne je pourrais courir, quelle tactique employée sur la première boucle de 20 km, puis sur la seconde de 27 beaucoup plus vallonnée… De plus en constatant que le 1er en 2012 avait gagné à 12km/h de moyenne, il était clair que ce trail devait être plus roulant. Finalement je n’ai pas trouvé les réponses à mes questions, et j’ai abordé cette course complètement au feeling… stupide erreur !!

Car le 48km partait en même temps que le 20km, résultat, me sentant bien en jambes sur cette boucle très roulante, j’ai suivi le rythme de certains trailers qui couraient le 20 bornes,  j’ai ainsi couru à 11km/h de moyenne, ce qui a été beaucoup trop rapide pour mes ischios, d’où une sensation de contracture qui m’a presque décidé à m’arrêter, après quelques secondes de réflexion je me suis quand même engagé sur la 2e boucle, plus exigeante que la première ! J’ai alors donc couru ces 27 km en souplesse… en essayant de dérouler sans trop solliciter mes ischios, situation très frustrante mais qui m’a permis de travailler un peu le mental.

Je finis ce trail en 5h32, à la 38e place sur 88 finishers.

Heureusement grande satisfaction du côté de mes deux collègues de Bacchus, Sandy termine honorablement son 27 km, les petits pépins physiques sont en train de disparaître, et Sylvain réalise un très beau chrono de 2h52 sur ce même 27 km, c’est la grande forme en cette fin d’année !

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Téléthon 2013 – Les Jambes de Bacchus – La Foulée Balméenne.

Les Jambes de Bacchus et la Foulée Balméenne vont organiser une manifestation de 24h au profit du téléthon, du vendredi 6 décembre 20h au samedi 7 décembre 20h.

Nous avons ainsi balisé un parcours de 5,5 km entre Vacqueyras et Beaumes de Venise, à la fois sur routes et sur chemins…

Le challenge est simple, nous voulons que durant 24h il y ait constamment au moins une personne qui court ou marche entre nos deux villages . Chaque coureur ou marcheur ou même vététiste pourra ainsi réaliser un voyage aller de 5,5 km, ou s’il le désire après s’être restauré revenir à son village de départ, soit un total de 11 km…

Nous espérons bien évidemment mobiliser un maximum de personnes de jour comme de nuit pour que cet événement soit un succès ! En ce qui me concerne j’aimerais ainsi beaucoup voir des groupes de marcheurs motivés par le fait de faire en pleine nuit une rando entre les 2 villages, tranquillement, sous les étoiles, éclairés à la frontale !! Ce serait un superbe souvenir, et pour une bonne cause !!

Nous vous attendons donc le vendredi 6 décembre à partir de 20h soit à Vacqueyras, soit à Beaumes de Venise pour notre manifestation en faveur du Téléthon !

Si la nuit vous fait hésiter, rdv le samedi matin juste avant l’aube, ce serait magnifique d’être sur le circuit au moment du lever du soleil !! Ou n’importe quand durant la journée pour marcher, courir, encourager, manger une part de gâteau, boire un vin chaud, faire un don…

Une participation forfaitaire de 5 euros sera demandée à chaque participant, qui pourra alors à sa guise réaliser plusieurs allers-retours durant les 24h de la manifestation !

N’oubliez pas votre lampe torche, votre frontale, votre gilet réfléchissant pour la nuit !!

Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire sur le site des Jambes de Bacchus afin de choisir un créneau selon l’heure, le jour où vous désirez participer.

Cliquez sur le lien suivant:

https://sites.google.com/site/lesjambesdebacchus/home/telethon

 

Merci à tous !!!!!

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Les Jambes de Bacchus – La Ronde du Berlingot à Carpentras.

ronde berlingot 2013 (4)Ce dimanche matin nous étions 8 Bacchusiens à Carpentras pour courir la Ronde du Berlingot,

sur 10 ou 17 km. Deux ronde berlingot 2013 (14)parcours exigeants à 60% sur des chemins, des sentiers monotraces

et à 40% sur route, avec en plus un joli petit dénivélé.

Ce sont nos filles qui furent à l’honneur !!! Avec 3 podiums !!!  Nadia termine 3e V2, Fanny 2e Sénior,

et Héloïse une fois de plus termine brillamment 1ère cadette.

Les hommes vont devoir se mettre au boulot…

Je finis 33e au scratch, sur 210 coureurs.

Logo jambes de bacchus6[1]

 

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