Trail de la Galinette 2014.

Pour la deuxième année consécutive, j’ai couru le Trail des Drailles de la Galinette, 42 km, 2300 m de D+. Un superbe parcours typiquement provençal, constitué de sentiers monotraces, de cailloux, de rochers, de descentes bien roulantes, et de montées cruelles comme celle du Garlaban !!

L’année dernière j’avais beaucoup souffert car c’était mon premier test en région paca, je dois dire que cette année… de nouveau… j’ai souffert.

Pourquoi ce trail est-il si difficile ? On peut bien sûr parler de la météo qui n’était pas idéale, il faisait assez froid et humide, pas de soleil, mais pour un 2 février, rien d’anormal. Je pense que tout est lié au parcours, car 2 trails de 42 km pour 2300 m de D+, peuvent être physiquement très différents, un exemple très simple, le 16 mars, je recours le Trail du Ventoux, sauf défaillance, je sais que je souffrirai moins qu’à Cadolive, car on monte au sommet, puis on redescend…

Ce qui est beaucoup moins traumatisant pour les cuisses et les jambes. A la Galinette , et c’est ce qui en fait son charme, on enchaîne des descentes plus ou moins rapides sur des terrains durs pour subitement devoir gravir une montée bien raide…etc… et ce de nombreuses fois.

Pour exemple, je cours le 14e km en 4 min 28 s et le 15e en 12 min 50s, mais le pire a été pour moi la descente au niveau du 21 km, où j’assurais fièrement un bon 12 km/h pour subitement mettre un coup de frein à main, épingle à cheveux sur la gauche pour se retrouver face au début de la montée sur le Garlaban !!

C’est là que mes cuisses ont dit stop, en quelques mètres je me suis retrouvé bloqué par des crampes, ischios, quadris, mollets ! Génial ! Il a fallu alors gérer… ce qui est très intéressant pour mes prochains objectifs, mais je m’en serais bien passé. Donc, à partir de ce moment j’ai retrouvé d’assez bonnes sensations dans les descentes, mais dès que ça montait !! Début de crampes !

Résultat, la deuxième moitié du trail a été une histoire de gestion physique et psychologique.

Je finis 57e sur 192 arrivants, en 5h22.

Merci à Sandy qui a fait le taxi, lui aussi a souffert sur le 23… dur dur cette Galinette.

 

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Trail Ocres et Limons à Mormoiron

mormoiron Ce dimanche 12 janvier nous étions près de 800 concurrents à prendre le départ du trail Ocres et Limons, deux distances 12 et  21 Km.

En ce début de saison je redoutais cette course « assez rapide » (moins de 500m de dénivelé à mon gps) , car depuis plus d’un  moins et demi j’avais beaucoup de mal à soigner une contracture récurrente au niveau de mes ischios côté droit. Finalement  ma plus grande satisfaction réside dans le fait que j’ai réussi à solliciter au minimum mes ischios notamment en utilisant au  maximum mes quadriceps et mes fléchisseurs de hanches, c’est à dire en favorisant le lever de genou tout en diminuant le  travail de griffé de sol, résultat je n’ai pas souffert de cette contracture, une simple gène tout au plus, maintenant 5 jours de  repos CAP puis je reprends l’entrainement samedi prochain, en espérant que ce problème ait totalement disparu pour la  Galinette le 2 février.

Cette course à Mormoiron est vraiment belle, un superbe parcours très divers, beaucoup de beaux points de vue (Ventoux…)  un vrai bon trail de rentrée, ce qui explique son succès ! De plus, avec une météo idéale, grand soleil, pas de vent, température  printanière.

Je finis 44e sur 322, en 1h51.

Nous étions 8 membres des Jambes de Bacchus, la motivation du groupe est au top, ce qui augure de belles performances  dans le futur !!

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Trail des Truffières – Saint Paul Trois Châteaux. 48 km, 1500 m D+.

Truffières2013Ce dimanche 17 novembre j’ai couru le trail des Truffières, une course de 48 km avec un dénivelé pas trop important, de l’ordre de 1500m. Lorsque je préparais cette course, je me posais beaucoup de questions, à savoir à quelle vitesse moyenne je pourrais courir, quelle tactique employée sur la première boucle de 20 km, puis sur la seconde de 27 beaucoup plus vallonnée… De plus en constatant que le 1er en 2012 avait gagné à 12km/h de moyenne, il était clair que ce trail devait être plus roulant. Finalement je n’ai pas trouvé les réponses à mes questions, et j’ai abordé cette course complètement au feeling… stupide erreur !!

Car le 48km partait en même temps que le 20km, résultat, me sentant bien en jambes sur cette boucle très roulante, j’ai suivi le rythme de certains trailers qui couraient le 20 bornes,  j’ai ainsi couru à 11km/h de moyenne, ce qui a été beaucoup trop rapide pour mes ischios, d’où une sensation de contracture qui m’a presque décidé à m’arrêter, après quelques secondes de réflexion je me suis quand même engagé sur la 2e boucle, plus exigeante que la première ! J’ai alors donc couru ces 27 km en souplesse… en essayant de dérouler sans trop solliciter mes ischios, situation très frustrante mais qui m’a permis de travailler un peu le mental.

Je finis ce trail en 5h32, à la 38e place sur 88 finishers.

Heureusement grande satisfaction du côté de mes deux collègues de Bacchus, Sandy termine honorablement son 27 km, les petits pépins physiques sont en train de disparaître, et Sylvain réalise un très beau chrono de 2h52 sur ce même 27 km, c’est la grande forme en cette fin d’année !

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Gapencimes 2013. Finale du Challenge des Trails de Provence.

gapencimes2013Cette année 2013, j’ai couru 4 trails comptant pour le Challenge des Trails de Provence; ce dimanche se déroulait la Gapencimes qui représentait la finale de ce challenge, une course de 57 km pour 3200m de D+. Petit changement en cours d’année, cette course a aussi été choisie pour être le support des championnats de France de Trail… Plus on est de fous plus la fête est folle, on s’est donc retrouvé 574 coureurs ce dimanche matin à Gap, avec 3 sas au départ, un sas « élite » regroupant les meilleurs nationaux, un sas « France » avec tous ceux ayant déjà couru dans l’année au moins une course labellisée « France » et derrière, nous, ceux qui étaient présents pour courir leur 5e course PACA, ou simplement qui participaient à un trail pour le plaisir de courir dans cette superbe région.

Car il est clair qu’autour de Gap les paysages sont magnifiques surtout avec une météo favorable ce qui fut notre cas. En ce qui concerne le parcours je le qualifierai de difficile, très technique parfois, avec 2 grosses ascensions dont la dernière à 2100m avec un tracé » tout schuss » qui a fait des dégâts, par contre à part ces montées le reste du parcours était plutôt roulant, je dirais même trop roulant, c’est à dire qu’on a eu des tronçons où il fallait courir pendant plusieurs km, ma réflexion semble peut-être bizarre mais c’est la première fois que je vois un tel parcours, après évidemment, c’est aussi une grosse difficulté que de réaliser plusieurs km à allure rapide pour ensuite affronter une ascension. Pour conclure sur la spécificité de ce parcours, je préciserai que j’avais lu il y a quelques semaines que les organisateurs de Gap devaient rallonger le parcours initialement prévu, avant l’obtention des Championnats, car il fallait que le futur Champion de France gagne ce trail environ en 6h00, finalement il gagne en 5h17…

Quoiqu’il en soit ce fut une très belle journée, une organisation parfaite, Gap est une ville « sportive » !!!

Et il est vraiment sympa d’avoir participé à une course où tous les premiers sont des coureurs qu’on voit régulièrement dans les magazines de trail…!!!

Quant à moi je finis 106e sur 402 finishers, en 7h34.

Pour le Challenge des Trails de Provence 2013, je termine à la 11e place.

http://www.trailsdeprovence.fr/Files/429_clast_gen_trails_longs_masculins_apres_gapencimes.pdf

 

 

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Grand Raid des Pyrénées 2013, 80 km, 5000 de D+.

Raphael Cochetel Coach sportif Vaucluse, GRP 80 KMSamedi 24 aout, 5H00, nous étions plus de 1000 coureurs sur la place de Vielle Aure à nous élancer pour ce GRP. Départ donné sous une vraie bruine bretonne… ce qui augurait d’une journée humide et plutôt fraiche.

J’étais préparé à avaler du dénivelé, je savais qu’il faudrait beaucoup marcher, je n’ai pas été déçu, car après un timide départ en courant, la première difficulté est apparue, c’est à dire environ 20 km de montée pour passer de 800m à 2500m d’altitude. Donc nous avons marché, toujours sous cette petite pluie, sur un terrain gras avec des pierres glissantes…un vrai bonheur. Par chance au lever du jour la pluie s’est arrêtée et j’ai tout de suite cru qu’on allait finalement avoir une belle journée ensoleillée, ce qui serait quand même plus agréable pour affronter ce parcours. J’ai alors pu admirer quelques magnifiques lacs, quelques sommets qui sortaient au dessus des nuages, des moutons, des chèvres, des chevaux, des vaches… je fais ces quelques précisions naïves car le créneau « avec visibilité » a été très court. Car après le ravitaillement du 29e km, soit environ  4H40 de course, nous avons commencé l’ascension du Pic du midi, c’est à dire passer de 1200m à 2876m, et à partir de ce moment nous sommes entrés dans le brouillard…et ce pour toute la journée. Là, je dois dire que ce fut très pénible, car la pente est raide, fréquemment technique, et surtout monter vers un sommet sans jamais le voir c’est assez déstabilisant. Heureusement il y avait un ravito au col du Sencours à 2378m, à 4km du sommet. Les bénévoles nous ont alors annoncé que « là-haut » il y avait beaucoup de vent et une température ressentie de l’ordre de 0°, charmant, j’ai alors mis ma veste imperméable, faisant partie du matos obligatoire, et je ne l’ai plus jamais quittée…

De plus le but était de monter au Pic pour se faire pointer, grâce au système high-tech de puce dans le dossard, et après de redescendre par le même chemin jusqu’au col du Sencours, en clair vous montez 4 km très difficiles en croisant les premiers qui eux dévalent la pente !!! Tout cela sans apercevoir le point culminant.

Une fois ce sommet atteint, nous étions à la mi parcours, soit 7H10 de course, puis a suivi une dizaine de km de descente que j’ai bien vécue, pour arriver au ravito du 50e km à Tournaboup, 1461m, petite pause nécessaire avant d’affronter la montée vers le col de Barèges, 2469m. Je me sentais alors plutôt bien, physiquement et psychologiquement, ce qui m’a permis de me persuader que je pouvais aller jusqu’au bout, sensation très agréable qui permet d’avancer sans gamberger. Après ce col on devait de nouveau descendre à 1800m avant de remonter à 2040m, pour enfin arriver au dernier ravito au 66e km. A partir de ce moment il restait une bonne côte de 170m de D+ avant ENFIN de descendre en direction de Vieille Aure, soit une dizaine de km. J’ai pu alors avec plaisir constater que je pouvais courir, sans trop de crispation, juste mes ischios droits semblaient être un peu sensibles… A partir de ce moment je me suis souvenu des différents trails où j’avais eu tendance à me faire doubler  sur la fin ce qui m’a boosté à ne rien lâcher, voire plutôt à rattraper et dépasser quelques concurrents, c’est un réel plaisir, mais ceci m’a bien calmé lorsque j’ai cru entrer dans le village alors que ce n’était qu’un hameau, et qu’en vérité la ligne d’arrivée était encore bien loin au bout d’une longue ligne droite !!

Finalement je suis enfin arrivé après 13h16mn, 53e sur 904 finishers.

Je suis très heureux de cette journée, car le GRP offre une organisation parfaite, une superbe équipe de bénévoles, un balisage parfait, beaucoup de supporters locaux, vraiment un trail à courir…en se préparant à beaucoup marcher !!!

 

 

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Le Circuit des Vignes à Vacqueyras.

Logo jambes de bacchus6[1]IMG_5074Vacqueyras organisait ce dimanche son traditionnel et réputé Circuit des Vignes, ce fut de nouveau un grand succès avec tout d’abord 23 enfants qui ont eu la chance de courir dans le centre du village sur deux boucles d’environ 500m chacune, avec du dénivelé, bravo !!! Un grand moment pour les enfants et leurs parents.

Deux courses adultes se sont ensuite déroulées, une de 5 km accessible à tous, puis une de  11,5 km, à travers les vignes, les chemins de terre ou d’herbes, les cailloux, les routes bitumées… avec au moins 120m de dénivelé positif, soit un vrai parcours typé trail. Tout cela sous un soleil de plomb avec une forte température !! Heureusement les ravitaillements sur le circuit ont permis à tous et à toutes de bien pouvoir s’hydrater et de terminer en beauté au centre du village.

Une superbe journée à Vacqueyras !! Félicitations à tous les coureurs, petits et grands, et un grand merci à tous les bénévoles qui ont permis de parfaitement gérer cet évènement .

Les Jambes de Bacchus vous donnent déjà rendez-vous pour l’année prochaine, le premier dimanche de juillet !!

 

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Ultrachampsaur 2013.

Ultrachampsaur4Ce samedi j’ai passé la nuit dans le camping des Auches, à Ancelle, d’ailleurs, je vous le recommande, il est géré par un couple super sympathique, et qui de plus font des pizzas délicieuses…

Malheureusement la nuit a été courte, car le réveil a sonné à 3h30, afin de prendre à 4h15 la navette en direction de Orcières où était donné à 5h30 le départ de l’Ultrachampsaur, 70 km et 4000 de D+.

Nous étions 180 à nous élancer pour une première dizaine de km de « mise en jambes » , sauf qu’en vérité on est parti directement en pleine ville sur une côte de plus de 100m de D+, plutôt casse pattes au démarrage, après, effectivement la suite était plus tranquille. Enfin, jusqu’au 11e km où alors à 1200m d’altitude commençait une ascension d’environ 10 km pour nous amener au col de la Venasque, à 2470 m. Je précise au passage que l’organisation nous a prévenu en cours de semaine que les bâtons étaient obligatoires. J’en étais ravi, car j’ai du en acheter en urgence, et les tester directement sur le terrain.

Finalement j’ai sorti mes bâtons durant cette ascension, et je les ai gardés tout au long de la course !! J’ai découvert ce nouvel outil, bien pratique, qui m’ a permis de tenir debout lorsqu’au sommet on a du marcher sur des centaines de mètres de névés… en plein mois de juillet.

Quelle satisfaction d’atteindre ce col de la Venasque !!! une vue exceptionnelle, sincèrement de toute beauté ! Sauf que le tourisme sera pour plus tard, il était temps de commencer la descente, pour une quinzaine de km, avec bien sûr quelques petites remontées par moment. Histoire d’atteindre les 1100m au 35e km. Et de nouveau une ascension direction le Cuchon à 2100m, quel bonheur pour le cœur !!! Mais ça n’est pas fini, on reperd 400m on en regagne 300, pour enfin redescendre à 1600m au 52e km… on est presqu’arrivé…

Et là, surprise du chef, il faut affronter le col du Piolit à 2400m. Heureusement on a la chance de pouvoir admirer sans un cesse un paysage magnifique, car cette petite grimpette laisse des traces, le pire c’est qu’à un moment on croit atteindre le terminus, mais en fait ce n’est qu’un col de transition,  et on comprend qu’il reste encore 2 km pour atteindre un sommet qui subitement apparait devant nous, et là, ça fait peur !! Pas de montagnard de rigueur pour atteindre ce col du Piolit !! Et de nouveau, on en prend plein les yeux !! J’espère un jour retourner sur ce col, mais pour m’y asseoir et savourer cette vue à 360°.

Ensuite il reste encore une dizaine de km en descente…avec toujours ces quelques petites remontées qui font plaisir pour enfin atteindre Ancelle, en 10h51mn. Ce qui me place 34e sur une centaine de finishers.

Vraiment une superbe journée, un trail extrêmement bien organisé, une superbe équipe de bénévoles, rien à redire…

Petit rajout le 11/07/13: grâce à ce résultat je me retrouve à la 9e place au Challenge des Trails de Provence (trails longs).

 

 

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Grand Trail des Ecrins 2013.

Je viens de passer un excellent weekend à Vallouise, dans les Hautes-Alpes, une superbe région montagneuse, paradis des randonneurs… et des traileurs.

Je suis arrivé dès vendredi après-midi, pour récupérer mon dossard, mais aussi planter ma tente,  la course se déroulant sur deux jours, les organisateurs proposaient aux volontaires de dormir au camping du village.

Samedi matin rdv à 8h pour prendre un car afin de se rendre à l’Argentière la Bessée, pour le départ de la première étape longue de 36 km, et selon mon gps avec 2280 m de D+.

Quelques mn d’échauffement et de suite on a attaqué la première difficulté de la journée qui va nous faire gagner 800m en 14 km, un vrai bonheur… car les paysages sont superbes, ces montagnes sont impressionnantes, encore un peu enneigées pour certaines, avec fréquemment une vue sur la vallée en contrebas, génial !! Un savant mélange de chemins, de sentiers monotraces, de passages rocailleux, voire rocheux, de passages plus tendres sur herbe… le pied !! Après 4h45  je franchis enfin la ligne d’arrivée, heureux d’en avoir terminé et déjà anxieux de la suite des évènements. Car le but à ce moment fut bien sûr de récupérer au mieux afin d’être « en forme » le lendemain matin. Je me suis alors bien restauré, je me suis massé les cuisses, les mollets, j’ai même essayé de plonger un peu mes jambes dans la rivière proche du camping, mortel !! impossible de tenir plus de 10s, je ne suis pas fait pour la cryothérapie !!

Finalement dimanche matin, réveil à 6h, après une vraie bonne nuit, et surprise, le corps semble avoir assez bien digérer l’effort de la veille. Heureusement car l’épreuve fera 46 km et 2500m, toujours selon mon gps. Je suis parti avec le premier groupe, sur quelques km, avant de laisser ces extraterrestres courir à leur rythme, et j’ai ensuite pu gérer mon effort tranquillement, toujours en profitant du paysage. Ce parcours nous a amené à 2300 m, histoire de marcher un peu dans les névés, à ce moment j’avais le pas montagnard, en version super  lente… Il restait alors 22 km, difficiles car assez interminables, heureusement,  il était souvent possible de se rafraichir dans un des nombreux petits ruisseaux proches du chemin.

Au 34e km, le 2e et dernier ravitaillement a permis de faire le plein en eau, ce qui était nécessaire car la température commençait à être plus importante. Il me faudra encore 1h30 pour terminer le parcours, bien fatigué, mais ravi de ces 2 journées, de cette découverte du Pays des Ecrins !

Résultats:

samedi: 4h45

dimanche: 6h03

Total: 10h 48, ce qui me place 26e sur 163 finishers.

 

Ma petite vidéo

 

La vidéo officielle de l’organisation……….où on me voit faire un petit commentaire à la fin…

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La Montée du Ventoux 2013.

Dimanche matin à 8h30 nous étions environ 350 coureurs à nous élancer pour cette fameuse Montée du Ventoux, qui pour sa 4e édition accueillait une manche de la Coupe de France de course en montagne. Un tout nouveau test pour moi, puisque cette épreuve est tout simplement une « course de côte »…  18 km et 1660 m de D+. En clair, à part quelques centaines de mètres où le terrain est plat ou légèrement en pente, tout le reste du parcours ça monte encore et encore avec des pentes plus ou moins importantes.

Par chance la météo a été superbe, du soleil sans une chaleur trop accablante, tous les paramètres étaient réunis pour profiter au mieux du parcours.

Et quel parcours !!! Tout simplement Magnifique !!! La première moitié est assez ombragée avec des chemins parfois larges parfois de vraies monotraces, beaucoup de pierriers techniques, et subitement le panorama devient exceptionnel avec enfin la vue sur le sommet !! Sauf qu’à ce moment précis le Ventoux est sur votre gauche et le chemin va droit devant, ce qui procure une étrange sensation de s’éloigner du but à atteindre à un moment où les jambes sont déjà bien fatiguées et où le cœur palpite près de la zone rouge. Mais le spectacle en vaut la peine surtout au niveau du 14e km car le sommet est alors en face de soi et semble alors facilement accessible !! Erreur, ces 4 derniers km sont particulièrement difficiles et pentus, les coureurs deviennent fréquemment marcheurs tant la pente est raide. Mais l’arrivée devient enfin visible, plus que quelques hectomètres pour franchir la ligne… et enfin pouvoir profiter pleinement du paysage sous un ciel bleu, avec une superbe visibilité à 360 °, le top !!

L’organisation parfaite de cette course nous propose alors des boissons fraiches, les traditionnels fruits secs et pains d’épices pour recharger les batteries  avant de nous rapatrier à Bédoin en car ce qui prolonge le plaisir d’admirer encore ce paysage du Mont Ventoux.

Cette Montée du Ventoux est vraiment une très belle course, entrainez vous sérieusement et venez la tester, elle vaut le détour.

Je finis en 2h 08mn 43s, soit 56e sur 327 finishers.

 

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Le Trail du Luberon 2013, 40 km 2200m de D+.

Trail du Luberon Raphael Cochetel coach sportif à VacqueyrasCe dimanche 19 mai, j’ai participé au Trail du Luberon, à Cabrières d’Aigues, superbe région située au sud du Vaucluse.

Levé 4h du matin, 1h20 de moto, je récupère mon dossard, tout va bien je suis prêt pour le départ donné à 7h.

La météo avait été catastrophique la veille… et les jours précédents, mais finalement nous avons pu courir sans une goutte de pluie, quelle chance !!

Le départ de la course a été donné lancé, c’est à dire qu’un membre de l’organisation a mené l’allure sur 500m avant de nous laisser aller à notre rythme, première erreur, en voulant suivre je me suis mis un peu dans le rouge, ça m’a permis de me placer dans les 20 premiers, mais je l’ai payé cash, en voyant ensuite petit à petit plusieurs coureurs me doubler, j’ai encore beaucoup à apprendre. Nous avons alors commencé la première ascension qui nous a amené de 400m à 1000m, au sommet malheureusement aucune visibilité, nous avions la tête dans les nuages, et il y faisait bien froid… Durant la descente, sur une portion étroite et technique j’ai réussi à suivre un coureur expérimenté sans trop perdre de temps, ce qui m’a fait plaisir, les progrès se font sentir petit à petit, car en début de saison, j’avais été stupéfait durant le trail des Galinette de constater mon incapacité à avoir un rythme soutenu dans les descentes, par peur de la chute !!

Ensuite de nouveau la course nous a hissé vers les hauteurs pour atteindre le Mourre Nègre, à 1125m, le point culminant du Luberon. Il restait alors une dizaine de km à parcourir, je me sentais plutôt confiant, en sachant que j’irais au bout si je gérais tranquillement . C’est à ce moment que nous avons rejoint le parcours du 25 km, car l’organisation proposait deux courses une de 40 et une de 25, les deux courses ayant le même tracé environ sur les dix derniers km. Ce qui ne pose aucun problème, beaucoup d’organisations font de même. Seul petit bémol en ce qui me concerne c’est que entre le 32 et le 33e km, dans une descente technique et rapide je me suis laissé aller à mon rythme, car mes cuisses semblaient encore en bonne forme, résultat, j’ai rattrapé deux coureurs du 25 que j’ai voulu doubler, pas de difficulté avec le premier, mais ensuite j’ai mal calculé ma trajectoire, ma vitesse pour doubler une coureuse, et je suis tombé sans aucune maitrise, pour me retrouver la tête en bas, les pieds en haut, une super crampe dans un mollet et quelques petits bobos. Les deux coureurs se sont arrêté pour m’aider, je les ai rassurés, et ils sont repartis, je les ai redoublés 10mn plus tard.

Je précise cette petite histoire car cette chute m’a beaucoup appris, je suis en tort à 100 %, et je serai plus prudent dans le futur, par chance je n’ai rien eu de grave.

J’ai géré tranquillement les 6-7 derniers km, et je finis en 4h35mn, à la 27e place sur 135 finishers.

Ensuite une bonne paella dans une superbe ambiance, et il était temps de rentrer sur Vacqueyras pour se reposer, une très belle journée.

 

 

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